Une fois de plus c’est un article d’un tabloïd britannique qui est à l’origine d’une nouvelle crise médiatique sur la réputation de la Thaïlande en tant que destination de tourisme sexuel.
La police thaïlandaise enquête sur un nouveau type de tourisme organisé après qu’un quotidien britannique a publié un reportage sur des entreprises faisant la promotion en ligne pour des « sex holiday ».
Une manière de promouvoir la Thaïlande en tant que destination pour le tourisme sexuel, en mettant l’accent sur les destinations comme Pattaya et Phuket, qui n’est pas très appréciée des autorités locales.
Le général de corps d’armée Thitiraj a déclaré que la police touristique et la police locale ont intensifié la répression contre les bandes organisées qui proposent un commerce illégal du sexe ces derniers mois, citant le cas des arrestations récentes d’un groupe échangiste dans un hôtel de Pattaya.
Le général Kornchai Klaiklung, commandant le service de répression de la traite des humains (human traficking), a déclaré que la plupart des personnes impliquées dans ce type de trafic sexuel avaient déjà été mis sur la liste noire du Bureau de l’immigration.
Selon le Sun, une entreprise basée à Pattaya promet d’offrir une expérience de «petite amie» («GFE») pour une durée du séjour. Sept jours coûtent un peu moins de 1500 $, selon le Sun Online.
Des soirées échangistes pour 60 euros
La police thaïlandaise qui déclare ne pas avoir connaissance de ce type de pratique, a annoncé la semaine dernière avoir mis fin à une soirée échangiste illégale dans un hôtel de Pattaya.
Onze hommes et quatorze femmes ont été arrêtés tard dans la nuit du 21 avril à Pattaya alors qu’ils participaient à une soirée échangiste, où les participants échangeaient leurs partenaires sexuels.
Les invités devaient s’inscrire sur un site Web et payer 1 500 baht chacun pour y assister.
La prostitution est illégale en Thaïlande
Plus récemment Pattaya a encore fait la une de la presse thaï pour avoir hébergé des cours de sexe dispensés par un expert russe : une formation qui n’a pas été du goût de la police thaïlandaise.
53 Russes ont donc été arrêtés la semaine dernière en Thaïlande pendant une session de «sexe-training». Alors que 43 d’entre eux ont été relâchés tout de suite après l’interrogatoire, les autres ont été placés en garde à vue, selon le site Web du journal local Khaosod.
Les patrons de bar n’emploient officiellement les filles que pour s’occuper des clients et discuter avec eux, et comme danseuses.
Mais ils touchent cependant une commission de l’ordre de 500 à 700 bahts (14 à 20 euros), connue sous le nom de « barfine » (l’amende du bar), chaque fois qu’un client quitte le bar avec une des employées.
Officiellement la « barfine » est destinée à indemniser le bar pour l’absence d’une de ses employées pendant ses heures de présence.
La somme de 500 baht représente environ le prix d’une journée de travail compte tenu des salaires pratiqués dans ce type d’établissements.
Ce qui peut se passer en dehors du bar où a eu lieu la rencontre est ensuite considéré comme du domaine de la vie privée entre deux personnes.