Lorsque l’on parle de la Thaïlande, on pense principalement à sa capitale, Chiang Maï son extrême-nord, et Phuket au sud. Mais à quelques 130 kilomètres à l’ouest de Bangkok, une région mérite que l’on s’y attarde. Celle de Kanchanaburi.
La ville s’étire sur les berges de rivière Kwaï et respire d’une fraîcheur dont elle seule détient le secret. Dès lors que l’on y pénètre, ses maisons flottantes, transformées en ravissantes Guest House ou restaurants, créent une atmosphère de détente, paisible.
Le calme règne, et la nature s’exprime. Quelques varans s’aventurent tout près du bord, pour la joie des touristes. L’accueil est chaleureux et le côté speed de la capitale est vite oublié.
Tout comme Chiang Maï, Kanchanaburi est une sorte de ville sauvage, envahie par la nature. La région regorge de cascades, de grottes et de parcs nationaux. Elle est par ailleurs devenue l’une des destinations favorites des Thaïlandais eux-mêmes. Nombreux sont ceux qui viennent s’y détendre, seuls ou en famille, au bord des cascades qui sillonnent le parc d’Erawan.
Certains trouvent la force de traverser la forêt jusqu’au dernier bassin et ne seront pas déçus du voyage. Il est tentant de s’arrêter en cours de route car la randonnée est longue d’une demie-heure, parsemée de marches, de sauts et de quelques chutes bénignes pour les plus maladroits. Mais une fois arrivé au bout, le spectacle est magnifique et la baignade n’en est que plus agréable. Les plus chanceux pourront même apercevoir des petits singes qui observent ou se baladent au milieu des branches.
Une fois dans l’eau, au milieu de ce bassin bleu turquoise peu profond, des centaines de petits poissons s’agglutinent autour des baigneurs et s’attaquent à leurs peaux mortes. De quoi rappeler ces « fish-pédicure » très coûteuses, comptées parmi les prestations de luxes de certains spa. Certains touristes n’apprécient pas et s’agrippent à leurs amis tout en battant des pieds pour éloigner les petites bêtes. Ce qui amuse les Thaïs qui eux, sont des habitués.
Le soir, la ville offre à ses visiteurs bon nombre de bars, billards, et petits restaurants locaux. Sur l’eau, quelques discothèques flottantes font leur apparition. Et la musique qui en émane permet aux pensionnaires des guest house d’en profiter, l’espace de quelques instants.
6 comments
Virginie, j ai eu les mêmes ressentis que vous, vécu les choses que vous décrivez. C était il y a 7 ans déjà et j y retourne en Novembre de cette année, je consacrerai encore 4 jours à Kanchanaburi et ses alentours tant j ai adoré. J ai pris le train pour aller à Nam Tok et si je me souviens bien le trajet durait 2 heures, le train ne m a pas laissé un souvenir inoubliable… J ai aussi eu l occasion d aller au marché de nuit de Kanchanaburi, il y avait une foire aussi, mon homme a goûté à plein d insectes frits, il y avait une bonne ambiance, j ai adoré et vraiment hâte d y retourner! Merci d avoir réveillé mes souvenirs.
Bonjour Dédérun,
Merci pour votre commentaire. Je n’ai pas écrit un papier de touriste mais bel et bien un papier d’ambiance au travers duquel j’ai rédigé, de façon totalement subjective, ce que j’ai pu ressentir sur place et ce que j’y ai vécu. Pour l’anecdote, lorsque je me suis rendue à Kanchanaburi, j’ai regretté de ne pas avoir emporté de pull… Peut-être était-ce la période qui favorisait la fraîcheur que j’y ai connue ? Ou peut-être aussi que j’ai eu de la chance, tout simplement.
J’ai résidé dans une Guest House sur l’eau, entouré d’arbres. J’ai silloné les routes en direction du parc national. J’ai vu beaucoup de végétations luxurieuses d’où le côté « sauvage » que j’ai choisi de peindre.
Concernant les chutes d’Erawan, je n’y ai pas vu de hordes de russes et de chinois. Encore un coup de chance sans doute. Et les bassins étaient plutôt calmes. J’ai d’ailleurs pu faire de nombreuses photos de paysages sans l’ombre d’une personne dessus. J’ai trouvé cela particulièrement relaxant…
Je suis montée jusqu’au dernier bassin. Et à très vive allure je vous le confirme. Ceci dit j’ai moi-même un léger doute quant aux 30 minutes pour y accéder. Mon regard est sans doute légèrement biaisé.
Le petit mot sur le train de jusqu’à NamTok aurait été écrit avec grand plaisir si je m’y étais rendue. Mais une fois de plus, ceci n’est pas un papier servant à énumérer les nombreuses activités qu’il y a à faire dans la région de Kanchanaburi.
En tous les cas je vous remercie de votre commentaire. N’hésitez pas à nous lire, et à nous écrire.
Bien à vous,
Virginie Sainsily
bonjour Virginie, et merci pour la franchise du commentaire. S’agissant d’un ‘papier’ d’ambiance, je comprends. Mais pour connaître la région depuis plus de 25 ans, je vous confirme mes propos, mon épouse étant originaire d’un petit village à proximité de Kanchanaburi. Quant aux russes croisés sur le chemin des cascades, je n’insisterai pas sur leur manque de savoir vivre et de respect des thaïs, les ayant croisés sur le chemin en maillot de bain !
Virginie, vous vouliez sans doute parler d’une nature luxuriante, luxurieuse ayant une tout autre acception…
Ceci dit, l’échange direct avec les journalistes que permet le net est enrichissant.
Beaucoup d’erreurs « bucoliques » dans ce reportage : Kanchanaburi et sa fraicheur ? c’est l’une des régions les plus chaudes de Thaïlande. Une demi-heure pour le bassin 9, c’est sûrement en courant comme dans un trail, et Virginie n’a pas du y monter. Kanchanaburi une ville sauvage ? C’est simplement une métropole régionale au milieu des champs. C’est un peu exagéré de laisser penser que les chutes Erawan sont bucoliques, car entre les hordes de russes et de chinois, il y est impossible de trouver le calme « pour se détendre ». Cependant, il faut admettre que le site est magnifique, et chaque cascade a son charme. Un petit mot sur le train jusqu’à NamTok aurait été le bienvenu, c’est une manière de découvrir la campagne en prenant son temps, même si c’est au milieu des foules de touristes en short et chemise à fleurs…
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