Le passage à la cinquième génération (5G) de technologie mobile est devenu une priorité pour la Thaïlande.
La Commission nationale de la radiodiffusion et des télécommunications (NBTC) ayant commencé en juin dernier les premiers tests 5G, le gouvernement prévoit une vente aux enchères de licences des fréquences 5G l’année prochaine en février 2020.
Avec un débit jusqu’à 100 fois supérieur à la 4G (soit 200 fois supérieur au temps de réaction humain) et avec très peu de temps de latence, la 5G compte bien révolutionner le monde, aussi bien virtuel que réel.
Dans le passé, des entreprises américaines comme Qualcomm, Motorola et Lucent ont été des acteurs dominants dans le développement de l’infrastructure des télécommunications en Thaïlande, mais la pression sur les prix (et probablement quelques réglementations plus restrictives) ont donné l’avantage à l’entreprise chinoise Huawei.
Malgré les efforts déployés par les États-Unis pour dissuader leurs alliés d’utiliser la technologie Huawei pour des raisons de sécurité, la Thaïlande et de nombreux autres pays ont ignoré ces recommandations et ont souscrit aux investissements de l’entreprise chinoise.