58 candidates sont en compétition pour désigner la gagnante qui représentera la Thaïlande lors de la finale du concours de Miss Univers le 29 juin.

Deux Thaïlandaises ont réussi à conquérir le titre de Miss Univers en 1965 et 1988. 58 concurrentes sont actuellement en lice pour l’élection de Miss Univers Thaïlande 2019.

La gagnante représentera la Thaïlande lors de Miss Univers et d’autres concours avec ses dauphines, comme Miss Terre.

Les 58 concurrentes ont participé à une  bénédiction au temple du Bouddha d’Émeraude jeudi dernier, rituel  obligatoire du concours de beauté.

La veille au soir, les jeunes femmes ont fait leur première apparition collective à Harrods, au centre commerciale Central Embassy, toutes vêtues de jaune en l’honneur du roi Rama X.

La finale du concours aura lieu le 29 juin au jardin tropical Nong Nooch à Pattaya. Jetons un œil aux favorites.

Huit favorites distinguées par les « Diadème d’or »

https://youtu.be/SfC1K4g4ZqE

Le 1er juin, les juges ont auditionné et sélectionné les participantes et ont décerné à huit d’entre elles le « Diadème d’or » (le prix du « choix du jury ») : Paweensuda « Fahsai » Drouin, Miriam Sornprommas, Praewatchara « Gwang » Schmid, Thanatchaporn « Bella » Boonsaeng, Varisara « Ying » Boonpetch, Kim « Kimmy » Docekalova, Nuttawan « Nhoom Nhim » Matchimwong, Kansuda « Mimi » Chanakiri.

L’une des favorites est Fahsai, une jeune femme mi-thaïlandaise mi-canadienne et une habituée des concours de beauté.

Elle a notamment été finaliste au concours de Miss Thaïlande Univers de 2017, et avait reçu le prix spécial de « Miss Sourire ».  

La même année elle a également représenté la Thaïlande pour le concours de Miss Monde.

De nombreuses autres prétendante à la couronne de Miss Thaïlande Univers possèdent une double nationalité : le modèle Miriam est aussi américaine, l’hôtesse Praewatchara est suisse, Kim est tchèque, et Mimi est birmane.

Lors de son audition, Mimi a fait pleurer les juges en racontant son parcours depuis sa province de Tak : elle est parvenue à se hisser parmi les finalistes sans aucune aide, aucun manager ni même tenue adéquate pour le concours.

Elle ne sait pas non plus parler anglais. Quand on lui a demandé « Quel âge as-tu », elle a répondu « Je vais bien, merci ».  

Cependant elle a su démontrer son empathie et ses connaissances, en répondant à des questions difficiles. Elle s’est par exemple exprimée sur le sort des Rohingyas, un peuple musulman rejeté en Birmanie.

« Il s’agit d’êtres humains comme nous, avec des pieds et des mains. Mais la société est tellement divisée au Myanmar que ce problème existe encore. J’aimerais que la Birmanie réalise que ce sont des hommes et des femmes, et les prennent en considération ». s’exprime Mimi sur le sort des Rohingyas.

« Toutes les nationalités devraient pouvoir se mélanger et être heureuses ensemble, comme moi je le suis en Thaïlande ».

Nhoom Nhim est une ancienne membre de l’équipe nationale féminine de basket-ball de Thaïlande. Ying étudie elle pour son doctorat en recherche sur les cellules souches à l’Université Zhejiang en Chine.

Quant à Miriam, elle a reçu récemment le prix pour la meilleure réponse au sujet de l’environnement des candidates Miss Univers Thaïlande.

https://twitter.com/hashtag/missuniversethailand

You May Also Like

En Thaïlande, les travailleuses du sexe militent pour la légalisation de leur profession

En Thaïlande, les défenseurs des droits des travailleuses du sexe intensifient leurs efforts pour la décriminalisation du travail du sexe et la protection des droits des travailleuses.