La Thaïlande a glissé du 80e au 88e rang sur 176 pays répertoriés dans l’ Indice de perception de la corruption (Corruption Perceptions Index 2012) établi chaque année par la société berlinoise Transparency International.

Cette année, Transparency International a actualisé la méthodologie utilisée pour réaliser l’Indice de perception de la corruption 2012. À cet effet, l‘indice est présenté sur une échelle allant de 0 (fortement corrompu) à 100 (très peu corrompu).

La Thaïlande a un score de 37 sur 100, et partage le même score et le même classement (88e)  avec le Malawi, le Maroc, le Suriname, Swaziland et la Zambie. En 2011 le Le royaume classé était classé 80 e sur 183 pays répertoriés dans l’index contre la corruption.

En 2011 le Le royaume classé était classé 80 e sur 183 pays répertoriés dans l’index contre la corruption. Illustration: Indice de perception de la corruption 2012 de Transparency International

Dans l’Indice de perception de la corruption 2012, le Danemark, la Finlande et la Nouvelle-Zélande occupent conjointement la première place avec un score de 90. Ces pays bénéficient d’un accès sécurisé aux systèmes d’information et de règles régissant le comportement des personnes titulaires de fonctions officielles.

L’Afghanistan, la Corée du Nord et la Somalie occupent les dernières places de l’Indice. Dans ces pays, le manque de dirigeants responsables et d’institutions publiques efficaces souligne la nécessité de renforcer la lutte contre la corruption.

Parmi ceux que déçoivent dans l’Indice de perception de la corruption 2012 figurent les pays de la zone euro les plus affectés par la crise économique et financière. Transparency International recommande régulièrement à l’Union européenne de traiter les risques de corruption dans le secteur public afin de maîtriser la crise financière, et à accentuer les efforts pour prévenir la corruption au sein des institutions publiques.

« La corruption est le problème dont on parle le plus dans le monde», précise Cobus de Swardt, le Directeur général de Transparency International. « Les principales puissances économiques du monde devraient montrer l’exemple, en s’assurant que leurs institutions sont pleinement transparentes et que leurs dirigeants puissent rendre des comptes. Cette attitude est d’autant plus importante que leurs institutions jouent un rôle majeur en empêchant la corruption de se développer dans le monde entier », continue de Swardt.

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