Depuis janvier 2019, 8 600 habitants ont été soignés dans le nord de la Thaïlande suite à des maladies respiratoires liées à la pollution de l’air selon le Bureau National de la Sécurité et de la Santé du pays (NHSO).

Un taux de pollution alarmant

Selon le département de lutte contre la pollution, en février, le taux de particules fines présentes dans l’air a dépassé le seuil de sécurité fixé par le gouvernement et l’Organisation Mondiale de la Santé. Cette alerte concerne neuf provinces du Nord.

À Chiang Mai, dans le quartier Mee Taeng, le taux de particules a atteint un niveau alarmant de 492,57 microgrammes /mètre cube.

Ce nouveau record représente 10 fois le seuil de sécurité de 50 microgrammes par mètre cube imposé par la Thaïlande et 20 fois la limite de 25 microgrammes/m3 de l’OMS.

Des conséquences sanitaires importantes

Le secrétaire général adjoint au NHSO Dr Atthaporn Limpanyalert s’inquiète de l’augmentation du nombre de personnes souffrant de problèmes respiratoires dans ces zones.

“Les gens les plus vulnérables sont les patients avec des problèmes au cœur, aux poumons et ayant des maladies respiratoires ou des allergies. La pollution peut aggraver ces conditions”.

Dr Atthaporn Limpanyalert, secrétaire général adjoint au NHSO

Les particules fines (PM2,5) sont les plus dangereuses pour la santé car elles sont assez petites pour atteindre les poumons et le sang.

Des mesures de sécurité à adopter

Le gouvernement mène des actions sur le terrain pour sensibiliser la population sur les gestes à adopter et recommande aux habitants de rester à l’intérieur. Le port des masques N95 est fortement conseillé.

Un groupe de volontaires a été mis en place pour effectuer des contrôles de santé. Des dispositifs de diffusion d’eau dans l’air  sont présents dans certaines zones, mais des communes appellent aux dons de masques victimes de pénurie.

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