Alors que toutes les études montrent que les jeunes ont des niveaux de connaissances sur le VIH extrêmement élevés, seuls 25 pour cent des jeunes hommes disent utiliser un préservatif lorsqu’ils ont une aventure ou une relation sexuelle à risque, souvent parce qu’ils ne voient pas les relations sexuelles avec d’autres jeunes comme étant risquées.
En dépit d’intenses efforts déployés pour combattre l’épidémie de VIH/SIDA en Thaïlande, de nombreux jeunes Thaïlandais ont encore des relations non protégées, ont prévenu des experts.
Le problème, d’après Sittichok Chaisupasin, un pair éducateur âgé de 16 ans, n’est pas un manque de connaissances mais un manque d’intérêt des jeunes pour mettre en application ce qu’ils savent. Ils ne savent pas par exemple, comment négocier l’utilisation d’un préservatif avec un partenaire réticent.
Depuis que la Thaïlande a enregistré son premier cas de VIH en 1984, le pays a réussi à réduire le nombre de nouvelles infections, passant de 140 000 par an il y a une décennie à 14 000 en 2007.
L’objectif du pays est de diminuer encore ce chiffre de moitié d’ici 2010, mais une hausse du nombre de cas parmi les travailleurs du sexe, les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et les jeunes a été notée, selon l’ONUSIDA. Les relations sexuelles non protégées comptent pour 90 pour cent des nouvelles infections.
Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a récemment approuvé une subvention de 100 millions de dollars pour soutenir la stratégie thaïlandaise de prévention et de traitement du VIH pour les six années à venir, et des initiatives sont prises.
A travers son programme Teenpath project, l’organisation internationale PATH forme les jeunes pour que ces derniers puissent jouer le rôle informel d’éducateurs en matière de sexualité, à l’école.
Saranya Thinvilai, une éducatrice en matière de sexualité de Teenpath, âgée de 16 ans, a expliqué que certaines filles de son âge avaient des relations sexuelles avec parfois jusqu’à quatre partenaires par semaine, avec dans le meilleur des cas, une utilisation irrégulière du préservatif.
« Les jeunes pensent que les autres attraperont le VIH mais pas eux », a dit Saranya à IRIN/PlusNews. « Pour des premières relations amoureuses, beaucoup de gens n’utilisent pas de préservatif parce qu’ils ont confiance en leur partenaire. Ce n’est pas bon, parce qu’on ne sait jamais combien eux ont eu de partenaires auparavant ».
Source : IRIN
1 comment
Bonjour
En ce qui concerne les étrangers séro-positifs, sont-ils refoulés à l’entrée, leur accorde -t-on le permis de travail, peuvent-ils suivre une trithérapie ?
Merci pour ces infos que je ne trouve nulle part.
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