Les arrivées en Thaïlande en provenance de pays où des cas d’infections à Monkeypox ont été détectées, sont désormais soumises à un dépistage visuel des symptômes, tels que des cloques, par des scanners mis en place dans les aéroports internationaux de Thaïlande.

Alors qu’un premier cas confirmé de «Monkeypox» ou «variole du singe» a été détecté jeudi 20 mai en Ile-de-France, la Thaïlande commence à renforcer la surveillance sanitaire des arrivées internationales de pays « à risque ».

Les voyageurs concernés par ces mesures reçoivent ensuite un avis de « mise en garde sanitaire », sous forme de code QR, alors que le pays intensifie les mesures pour empêcher l’importation de la maladie depuis l’étranger.

Pour le moment aucun cas de Monkeypox n’a encore été détecté en Thaïlande, mais 309 cas ont été détectés dans 22 autres pays dont le Royaume-Uni, le Portugal, Espagne, Suède, Italie, ainsi qu’aux États-Unis et au Canada.

Selon le Département du contrôle des maladies, tous les voyageurs arrivant de l’étranger sont invités à consulter immédiatement un médecin s’ils développent de la fièvre et des cloques.

Les hôpitaux sont tenus de prélever des échantillons sur le voyageur suspecté d’infection et de les envoyer au Département des sciences médicales pour analyse.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, Monkeypox présente des symptômes très similaires à ceux observés dans le passé chez les patients atteints de variole, bien qu’il soit cliniquement moins grave. La maladie est causée par le virus Monkeypox, qui appartient au genre orthopoxvirus de la famille des Poxviridae.

Le nom Monkeypox provient de la découverte initiale du virus chez des singes dans un laboratoire danois en 1958. Le premier cas humain a été identifié chez un enfant en République démocratique du Congo en 1970.

L’OMS a également déclaré qu’elle n’avait aucune preuve que le virus Monkeypox ait muté. La maladie ne se propage pas facilement entre les personnes, mais peut être transmise par contact étroit ou par contact avec des objets utilisés par une personne infectée.