En Thaïlande, depuis un an et demi, la junte militaire au pouvoir continue sa mise au pas du pays.
En Thaïlande, les interrogatoires d’opposants ou « séances d’ajustement d’attitude » se multiplient. Le pouvoir compte aussi dissoudre tous les partis afin de créer « un nouvel espace politique ».

De quoi inquiéter les militants pro-démocratie qui se préparent à une censure encore plus forte sur internet et les réseaux sociaux.

Une enquête du correspondant de France 24 à Bangkok, Cyril Payen.

Censure de l’internet : la Thaïlande au niveau de la Birmanie

Dans le dernier rapport de l’organisation FreedomHouse, Freedom on the Net  la Thaïlande se retrouve au même niveau que la Birmanie, et derrière la Russie, pour la liberté d’expression et l’accès à Internet. Impensable il y a quelques années.

« Jamais les internautes thaïlandais n’ont été autant harcelés et arrêtés que pendant la période qui a suivi le coup d’Etat de 2014, » indique le rapport.

Seulement deux pays asiatiques – le Japon et les Philippines – sont classés comme «libres».

Récemment un groupe d’internautes activistes baptisé « Thailand F5 Cyber Army »  a annoncé sur sa page Facebook, le lancement d’une attaque de grande envergure contre le gouvernement militaire de la Thaïlande pour protester contre le renforcement de la censure sur internet.

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