La Cour constitutionnelle thaïlandaise a ordonné la dissolution du parti Move Forward, le principal parti d’opposition, en raison de son plaidoyer en faveur d’une modification de la loi sur le lèse-majesté.
- La Cour constitutionnelle a unanimement décidé de dissoudre le parti Move Forward en raison de sa campagne pour la réforme de l’article 112 du Code pénal, connu sous le nom de loi de lèse-majesté.
- La Cour a également interdit aux membres du conseil exécutif du parti de se présenter aux élections pendant dix ans, d’enregistrer un nouveau parti, d’être membres du conseil d’administration d’un autre parti politique et de participer aux activités politiques d’un parti pendant dix ans.
- Cette décision est importante dans la mesure où le parti Move Forward a remporté le plus de sièges lors des élections générales de l’année dernière, entrainant un bouleversement du paysage politique thaïlandais.
Le prédécesseur de Move Forward, Future Forward, a été dissous en 2020 pour avoir enfreint les règles de financement des élections, déclenchant des manifestations de masse menées par la jeunesse réclamant des réformes démocratiques et des changements au sein de la famille royale.
Au moins 272 personnes ont depuis été inculpées de lèse-majesté, et une opposante politique est décédée en détention préventive après une grève de la faim.
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Pauvre Thailande !
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