Le CCSA (Center for COVID-19 Situation Administration) a approuvé aujourd’hui la prolongation de l’état d’urgence jusqu’à la fin du mois de mars 2022.

Le décret d’urgence qui est entré en vigueur pour la première fois le 26 mars 2020 en Thaïlande, a permis au général Prayuth de diriger le pays avec un petit groupe de fidèles et d’officiers militaires regroupés dans un organisme ad hoc appelé, le CCSA (Center for COVID-19 Situation Administration).

Il permet également aux gouverneurs de chaque province de Thaïlande de prendre des mesures restrictives de manière indépendante dans leur province pour endiguer la propagation du virus.

Les organisations internationales de défense des droits ont déjà critiqué plusieurs fois la Thaïlande, pour ce qui est considéré comme une utilisation disproportionnée des lois sur l’état d’urgence.

L’état d’urgence permet notamment d’interdire les manifestations et de limiter les déplacements entre provinces, et donne des pouvoirs de police à l’armée qui peut procéder à des arrestations et des mises en détention.

“Le décret d’urgence donne aux autorités thaïlandaises des pouvoirs très étendus pour supprimer les libertés fondamentales sans aucun contrôle”, a déclaré Brad Adams, directeur de Human Rights Watch pour l’Asie.

4 comments
    1. Votre réponse est à la fois simple et mauvaise car rappelez-vous des manifestations politiques de 2010 et le bilan de celles-ci : plus de 85 morts et 2100 bléssés. La Thaïlande n’est pas la France cher monsieur.

      1. Personne n’a fait de comparaison avec la France que je saches. Ensuite c’était uniquement à Bangkok, le reste de la population absente . Ont était à des années lumières d’un mouvement de masse .

        1. Mouvement de masse ou pas, le résultat parle de lui-même. Parler de gens « très soumis » dans ces conditions est complètement déplacé.

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