Le gouvernement thailandais a opposé un refus catégorique à ce que l’Union européenne dépêche des observateurs pour les élections législatives prévues le 23 décembre prochain.

En jouant sur la fibre nationaliste pour justifier le refus de la présence d’observateurs européens, la junte réussit à faire oublier aux Thaïlandais leur « manque de liberté », estime le journal anglophone The Nation, qui rappelle que « près de la moitié du royaume vit encore sous le régime de loi martiale. La junte a instauré des règles draconiennes en matière de sécurité intérieure. »

Et le quotidien de Bangkok de conclure : « La liste des pays dans lesquels l’Union européenne a envoyé des observateurs électoraux inclut notamment l’Afghanistan, l’Ethiopie, l’Equateur, la Sierra Leone, le Togo, le Malawi, le Timor-Oriental, le Rwanda et le Mozambique. Apparemment, pour les Européens, le régime thaïlandais est désormais relégué dans cette division en matière de démocratie. »

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