CCR Group, une des premières entreprise de réassurance française, a fait circuler une lettre informant ses partenaires en Nouvelle-Zélande, Australie et Thaïlande de sa décision d’arrêter ses activités dans ces pays afin d’assurer sa rentabilité à long terme pour le bénéfice des actionnaires.
La lettre, envoyée par le siège de Paris, mentionne que le groupe a procédé à un examen stratégique de son portefeuille de réassurance et décidé de réorienter ses ressources limitées CCR sur des cibles clés.
Dans le contexte de la fréquence élevée des catastrophe survenues en Asie au cours des 12 derniers mois, la société a décidé de limiter le nombre de pays où elle opère afin de mieux servir les clients du groupe, d’assurer la gestion des risques professionnels et de renforcer la rentabilité à long terme.
Par conséquent, les activités de la CCR en Asie seront réduites en 2012 par l’arrêt des contrats en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Thaïlande, avec effet immédiat.
Plusieurs graves catastrophes naturelles en Nouvelle-Zélande, Australie et Thaïlande cette année ont causé d’énormes pertes.
La CCR (Caisse Centrale de Réassurance) a été créée en 1946. Elle figure actuellement parmi les 25 premiers réassureurs mondiaux. Elle bénéficie d’une notation AAA par l’agence Standard and Poor’s et A++ par l’agence AM Best.
Société anonyme au capital de 60 millions d’euros, détenue à 100 % par l’État français, elle emploie 241 personnes. En 2010, elle a réalisé un chiffre d’affaires de 1 369 millions d’euros et un résultat net de 111 millions d’euros. L’entreprise a son siège social à Paris et deux succursales au Canada et au Liban.
CCR, comme les autres acteurs du marché propose de la réassurance dans les branches IARD, Transport Aviation, Spatial, Vie et Assurances de personnes, en France et à l’international. Ces activités de réassurance de marché représentent actuellement 43 % de son chiffre d’affaires. L’entreprise se distingue de ses concurrents en proposant, avec la garantie de l’Etat, des couvertures illimitées pour des branches spécifiques au marché français. Ces activités représentent actuellement 57 % de son chiffre d’affaires.