Le géant coréen de l’électronique et de l’électro-ménager a choisi la Thaïlande pour lancer la production de son nouveau modèle de climatiseur.

Possédant déjà plusieurs usines à Sri Racha dans la province de Chon Buri, Samsung prévoit la création de nouveaux centres de recherche et de production afin de lancer la construction de ses nouveaux climatiseurs en début d’année prochaine.

Samsung air con
Samsung, le géant coréen de l’électronique et de l’électro-ménager a choisi la Thaïlande pour lancer la production de son nouveau modèle de climatiseur.

Cette nouvelle gamme de produits devrait être construite à hauteur de trois millions d’unités par années, chiffre imposant comparé aux 800 000 climatiseurs actuellement produits annuellement. Samsung n’a pas voulu communiquer le coût de l’investissement. L’entreprise coréenne avait lancé 20 nouveaux modèles sur le marché thaïlandais en début d’année, dont certains possédaient la technologie « Virus Doctor » qui est capable d’éradiquer le virus H1N1 à 99,99%, d’après les représentants de l’entreprise.

Pour ce premier semestre, Samsung a vendu plus de 160 000 unités en Thaïlande, dépassant largement leurs estimations. Ils comptent vendre jusqu’a 200 000 climatisateurs jusqu’à la fin de l’année.

« La Thaïlande est un des cinq pays leaders pour le marché des climatiseurs, avec la Chine, l’Inde, Panama et les Emirats Arabes Unis »,

a déclaré Somporn Jangreenapawong, responsable du secteur des climatiseurs pour Thai Samsung Electonics Co. Les mois d’avril et mai sont les plus chauds en Thaïlande, avec des températures pouvant monter jusqu’à 38 degrés. Les ventes de climatiseurs se font surtout dans cette période-là.

Les manifestations des « Chemises Rouges » dans le centre de Bangkok ont fait fuir une partie des investisseurs coréens de Thaïlande, pour aller faire des affaires au Vietnam. Mais les dirigeants de Thai Samsung Electronics ont su convaincre Samsung de rester au Royaume, insistant sur le fait que le marché des climatiseurs est bien plus porteur en Thaïlande qu’au Vietnam. Fondé en 1938, Samsung est le leader mondial de l’electronique ainsi que l’entreprise coréenne la plus connue au monde.

4 comments
  1. je fais la même remarque sur les activités commerciale de la Thaïlande, c’est plus cher et le SAV est aléatoire surtout chez Samsung, achetez dans votre pays vous avez le langage, les associations et les autorités pour vous défendre, vous éviterez les copies de produits, et bien dormir. (moi, 100 000 bats pour une tv)

  2. Je viens de passer 15 jours en thailande et c’est un pays magnifique, et un peuple très courageux. cependant, j’ai été très étonné des prix pratiqués sur l’électronique alors que tout est fabriqué dans la zone asie et même en thailande.. Cela me reviens moins cher d’acheter des produits à l’île de la Réunion ou sur des sites web francais qu’à Bangkok. La politique mondiale des grandes marques, c’est du n’importe quoi. Des lunettes sony 3d plus chères à siam paragon qu’à la réunion qui est connue pour ses prix elevés. Je ne demandais pas 50% de moins mais au moins 25-30%. Ce qui est rigolo, c’est que les prix sont identiques et même moins chers en Europe alors que le salaire minimum thailandais est de de 300 euros. Je voulais m acheter la dernière paire de nikes air, plus chères que dans les chaînes françaises de sport, à mourir de rire alors que c’est fabriqué à côté aux philippines ou au Vietnam. enfin, acheter du copié, très peu pour moi. j ai ete aussi au supermall pres de l aeroport a chiang mai, des tarifs à mourir sur place comme dans les faux duty free. Est ce que cela va changer un jour ??

  3. Selon plusieurs articles lus dans les revues économiques, il semblerait qu’il y ait des flux de divers origines qui finissent par se fixer en Thaïlande. Les tentatives de délocalisations au Vietnam, pour beaucoup, se sont soldées par un retour en Thaïlande ou pour un changement de destination.
    L’occident a transmis ses technologies à la Chine, mais pas seulement puisque les mouvements de contestations des travailleurs chinois montrent qu’elles ont apporté avec elle un nouveau sentiment de partage. Pour le moment les japonais en font les frais, mais les contestations, si chères aux syndicats français, vont s’amplifier.
    La chine pourra en tirer un avantage par l’augmentation du marché local et de facto une moindre dépendance du marché extérieur.
    Cela s’est déjà produit sous d’autres cieux: Gaëtan Duval à Maurice avait lancé les « zones franches » pour relancer l’économie de son pays. Si de nombreuses usines textiles s’y étaient alors installées, quelques années plus tard elles avaient décampé pour s’installer à Madagascar. Mais là aussi, malgré ces zones de « non droit » que furent les « zones franches », les travailleurs trop exploités, ont fini par bloquer les usines et protester contre les salaires bas.
    Il y aurait aussi beaucoup à dire sur ce qui se passe aux Philippines et certains autres pays dits « de rêve ».
    L’exploitation des uns se termine un jour dans la contestation des exploités.
    Bien sur, dans la finance la morale n’existe pas.

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