La Thaïlande veut rejoindre le Partenariat transpacifique « le plus tôt possible », a déclaré le vice-Premier ministre Somkid Jatusripitak à Toshimitsu Motegi, ministre tanzanien de la Politique économique, en charge des négociations d’adhésion au pacte.

La Thaïlande avait déjà manifesté son intérêt pour rejoindre l’accord de libre-échange entre les 11 pays, mais était restée en retrait après que le président Donald Trump avait abruptement décidé de retirer les États-Unis du TPP dès son entrée en fonction en 2017.

Plusieurs ministères thaïlandais étudient actuellement l’impact potentiel d’une adhésion au TPP sur l’économie locale. La Thaïlande, dont l’économie dépend largement des exportations, espère renforcer son commerce  extérieur grâce à cet accord.

Selon les statistiques du ministère du Commerce, les exportations de la Thaïlande vers les pays membres du TPP ont atteint 70 milliards de dollars en 2017, représentant environ 30% des exportations totales.

Entre-temps, les exportations vers les États-Unis ne représentaient qu’environ 10% du total. Parmi les 11 pays du TPP, le Canada et le Mexique n’ont pas conclu d’accord de libre-échange avec la Thaïlande.

Si la Thaïlande rejoint le TPP, elle deviendra le cinquième pays d’Asie du Sud-Est à le faire. Singapour, la Malaisie, le Vietnam et le Brunei font déjà partie des 11 membres d’origine. La participation de la Thaïlande serait probablement susceptible d’encourager d’autres pays exportateurs de la région comme l’Indonésie et les Philippines à rejoindre le TPP.

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