Le chiffre tombe plutôt mal pour le gouvernement issu du coup d’Etat militaire du 22 mai 2014 : six mois après avoir la prise du pouvoir par l’armée, l’économie thaïlandaise affiche un de ses plus mauvais taux de croissance pour 2014, soit 1% seulement.
Dans son rapport sur les perspectives économiques publié hier, le NESDB révisé à la baisse sa projection pour la croissance économique de la Thaïlande en 2014 en se basant sur la performance économique du pays au troisième trimestre et pour les neuf premiers mois de cette année.
Selon le NESDB, le produit intérieur brut (PIB) de la Thaïlande a augmenté de 0,6 % au troisième trimestre par rapport et de 0,2 pour cent à la période janvier-septembre.
Seule amélioration tangible : l’investissement privé a augmenté de 3,9 % au troisième trimestre après avoir chuté pendant quatre trimestres consécutifs.
Le NESDB est plus optimiste pour 2015 et prévoit que l’économie thaïlandaise devrait croître de 3.5 à 4.5 pour cent l’année prochaine grâce aux exportations qui sont susceptibles de redémarrer avec la reprise économique mondiale.
Pertes engendrées par le riz et endettement des menages
Le gouverneur de la banque centrale Prasarn Trairatvorakul s’est également inquiété de l’endettement croissant des ménages dans le pays.
L’économie thaïlandaise reste plombée par les pertes colossales engendrées par le programme d’achat du riz du gouvernement précédent (entre 700 milliards et 1 trillion de baht) qui freinent l’investissement public, et par l’endettement des ménages qui freine la consommation privée.
Il ne reste que les exportations et l’investissement privé qui sont susceptibles de relancer la croissance, mais les exportations patissent en ce moment de la faible croissance au Japon et dans les pays de l’UE, et du ralentissement en Chine.
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