L’indice de la Bourse de Thaïlande (SET) a clôturé à 1 249,89 points aujourd’hui, en baisse de 21,36 points ou 1,68%, pour un volume de transactions de 72 milliards de bahts.
Le marché boursier de Thaïlande (SET) a terminé la première semaine de mars sur une note négative et sur les trente derniers jours, la baisse atteint près de 20%.
Cours de clôture du 11 mars
Cours de clôture du 11 février
Semaine noire sur les marchés asiatiques
La semaine a été noire pour les marchés asiatiques, l’économie déjà fortement impactée par la désertion des touristes a enregistré une forte baisse.
Vendredi, le gouvernement thaïlandais a approuvé un plan de relance à court terme s’élevant à plus de 400 milliards de baht. Il prendra notamment la forme de distributions de fonds, de prêts à taux réduits, d’un moratoire sur la dette et d’avantages fiscaux.
Lundi, la Bourse thaïlandaise a fait le constat de la plus forte baisse parmi les marchés asiatiques.
L’or noir fait plonger les bourses dans le rouge
Un vent de panique a soufflé sur les Bourses d’Asie en fin de semaine dernière après qu’elles ont constaté la chute de plus de 30% des prix des barils de brut en début de séance.
En cause, la décision de l’Arabie saoudite d’adopter une politique de la terre brûlée en baissant drastiquement le prix de son or noir, après l’échec de négociations en fin de semaine dernière avec la Russie.
La baisse s’est ensuite propagée sur la Bourse australienne et celle du Golfe pour finir par rejaillir les marchés européens en terminant par Wall Street.
Avec une chute de 25% le pétrole a connu sa pire chute depuis la guerre du Golfe de 1991, et ce simultanément à Londres et à New York.
Effet dominos oblige, les marchés boursiers mondiaux tombent un à un. Tandis que le CAC 40 parisien enregistrait une baisse de -8,39%, l’indice londonien FTSE-100 chutait de -7,69%, deux variations qui n’avaient pas été constatée depuis la crise de 2008.
New York n’a pas non plus été épargnée. Les échanges ont même dû être interrompu pendant 15 min lors d’une séance afin de donner le temps aux investisseurs de reprendre leurs esprits et que l’argent puisse un peu circuler sur le marché.
Le Dow Jones, a finalement perdu 7,79%, encaissant également sa pire séance depuis 2008.
Seules les obligations souveraines américaines et allemandes, des valeurs refuge et stables, ont su tirer un avantage de la panique boursière puisque les taux d’intérêt à dix ans sont tombés à des plus bas niveau de leur histoire.