Malgré les problèmes de pollution et de circulation qui touchent Bangkok, le nombre de véhicules immatriculés a plus que doublé au cours des dix dernières années, pour atteindre 10,5 millions de véhicules en 2018.
Un chiffre qui devrait encore augmenter cette année puisque aucun effort n’a été fait par le gouvernement pour réduire ces chiffres note aujourd’hui le Bangkok Post.
Les plans de transport de la capitale prévoient même plutôt le contraire avec le financement et la construction de 1047 kilomètres de nouvelles routes et voies rapides au cours de la prochaine décennie.
Environ 90% des particules dangereuses dans l’air dans et autour de Bangkok sont générées par les gaz d’échappement des véhicules, la combustion de biomasse, les usines et la poussière des chantiers de construction.
Les véhicules émettant des gaz d’échappement excessivement dangereux, comme la plupart des bus à Bangkok, restent largement utilisés.
En outre, malgré les réglementations anti-combustion en vigueur en Thaïlande, 66% de la canne à sucre récoltée cette année provient de plantation qui pratiquent le brûlis avant la récolte.
U n coût de 446 milliards de bahts par an
Les estimations des dommages liés à la concentration de particules atmosphériques (PM2.5) à Bangkok avoisinent les 446 milliards de bahts par an « , explique le professeur Witsanu Attavanich, professeur à la faculté des sciences de l’Université de Kasetsart. Economics.
En 2019 437 écoles publiques ont été fermées au mois de janvier par crainte que le smog puisse avoir un impact sur la santé des élèves.
1 comment
Sans parler de ces allumés qui règlent leur pickup diesel de façon à émettre plus de fumée à l’accélération…
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