Prise dans la tourmente d’une crise politique qui n’en finit plus; la Thailande pourra t-elle une fois de plus retomber sur ses pattes et sortir indemne des désordres qu’elle a elle même provoquée ? Certains analystes le pensent toujours, car après tout le royaume a déjà survécu à d’autres épreuves, comme lacrise financière de 1997, autrement plus dévastatrices. Mais à la différence de la crise de 1997 qui avait touché l’ensemble des pays de la région; laThailande affronte depuis plus deux ans une crise politique durable qui lui est propre, et dont l’issue semble pour le moment peu claire.
Le baht victime des tensions en Thaïlande
Le baht est tombé à son niveau le plus bas par rapport au dollar ce matin peu après que le premier ministre a déclaré l’état d’urgence, malgré une intervention de la Banque de Thaïlande est sur le marché des change. En milieu de matinée la monnaie thaïlandaise a coté 34,52 contre le dollar. Malgré les tensions récentes, Mme Ajana Waikwamdee de la banque centrale a déclaré ne pas avoir constaté de « sorties massives de capitaux étrangers » et assure qu’il n’est pas encore nécessaire de mettre en place un fonds de réserve de trésorerie.
L’état d’urgence déclaré à Bangkok
Le premier ministre de Thaïlande Samak Sundaravej a déclaré l’état d’urgence après les affrontements de cette nuit entre manifestants pro gouvernement et les protestataires anti-gouvernement du PAD l’Alliance du Peuple pour la Démocratie (People Alliance for Democracy) qui parie sur une stratégie de tension pour provoquer une démission du premier ministre. Les bagarres de la nuit dernière on fait un mort et des douzaines blessés.
L’opposition peine à trouver sa place en Thaïlande
Depuis que la crise politique a débuté en 2006 en Thaïlande, plusieurs groupes ont tenté de s’opposer à la domination de Thaksin et de ses alliés sur la vie politique thaïlandaise. En vain. Rarement un absent aura été aussi présent depuis son éviction par un coup d’État militaire en septembre 2006. Aujourd’hui la principale force de contestation se trouve dans la rue avec l’APD, Alliance du Peuple pour la Démocratie (P.A.D. People Alliance for Democracy) qui parie sur une stratégie de tension pour provoquer une démission du premier ministre M. Samak.
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Un journaliste tué dans le sud de la Thaïlande
Un journaliste a été tué et un autre grièvement blessé dans un attentat à la bombe dans le Sud de la Thaïlande, une région à majorité musulmane, où plusieurs groupes terroristes défient le pouvoir central.
L’ONG française basée à Paris « Reporters sans frontières » s’est déclarée indignée par l’attentat qui a coûté la vie à un journaliste, à Sungai Kolok, une ville proche de la frontière avec la Malaisie.
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Un journaliste proche de l’opposition assassiné au Cambodge
Proche de l’opposition, le journaliste cambodgien Khim Sam Bo, a été abattu en compagnie de son fils. Reporters sans frontières espère une élucidation rapide de l’assassinat dont ont été victimes, le 11 juillet 2008 à Phnom Penh, le journaliste Khim Sam Bo, 47 ans, et son fils de 21 ans, Khat Sarin Pheata. Khim Sam Bo travaillait pour le quotidien en langue khmère Moneakseka Khmer (« Conscience khmère ») affilié au parti Sam Rainsy, la principale formation d’opposition. Cet assassinat intervient à la veille des élections générales, prévues le 27 juillet.