Comme beaucoup de Français et maintenant d’européens, j’ai joué au loto pour gagner 100 millions d’euros. Que faire avec 100 millions d’euros, une somme délirante qui fait rêver chaque semaine des millions de français et d’européens.
Avec 100 millions d’euros, je ne pourrais même pas payer la charge de la dette de la France pendant une journée…. (environ 40 milliards d’euros par an, soit a peu près 110 millions par jour).
L’endettement en soi n’est pas forcément un problème pour un Etat, puisque par définition il ne rembourse jamais sa dette; car il est (en principe) éternel.
Mais ce qui est en cause c’est la charge énorme que représente le service de la dette : l’équivalent de l’impôt sur le revenu part en fumée au lieu d’être investi en dépenses productives.
C’est le fruit d’une non gestion d’un État qui s’est emballé, incapable de se réformer, il a multiplié toutes les astuces possibles pour ne jamais réduire son train de vie.
Aujourd’hui il est clair que le « service public » n’est plus du tout au service du public, mais à son propre service.
Le secteur public n’est rien de plus qu’un lobby qui sait parfaitement manœuvrer pour pomper chaque jour un peu plus, et ne jamais changer.
Chaque dépense supplémentaire entraîne une augmentation des recettes, mais les dépenses elles ne diminuent jamais.
Si il existe encore une lutte des classes en France, elle oppose en fait une bureaucratie employée à vie, qui n’a rien cédé de ses privilèges depuis 30 ans, au reste des Français qui a encaissé depuis 1974 toutes les conséquences de la crise avec son lot de licenciements et de précarité.
Les lois et les règlements en France sont faites pour les fonctionnaires, et le para public et pour exclure les autres : essayez de louer un appartement sans être dans la fonction publique… Si papa et maman ne sont pas là pour la caution, vous n’avez aucune chance.
Dans les années trente on disait que la France était un pays de rentiers. Elle l’est toujours, mais aujourd’hui, les rentiers sont les fonctionnaires, et leur poids est devenu tel qu’il étouffe toute initiative privée.