Pendant que les combats font rage à la frontière entre la Thaïlande et le Cambodge, le coup d’envoi d’un des plus grand exercice militaire au monde a été donné hier a Chiang Mai.
La cérémonie d’ouverture de l’exercice Cobra Gold 2011 à Chiang Mai, le 7 février 2011, a souligné le caractère multinational de l’exercice ainsi que les nombreux avantages induits lorsque les pays partenaires s’entraînent ensemble pour trouver des solutions efficaces aux défis communs.
écrit le sergent Cindy Fisher dans son article de présentation sur le site officiel des Marines.
Que se serait-il passé si le Cambodge avait fait partie de l’exercice ? Il est assez paradoxal de constater que cet immense exercice va se dérouler à quelques centaines de kilomètres d’une vrai guerre, et qu’aucun lien ne sera fait entre les deux faute d’une initiative diplomatique.
Il s’agit de la première année de participation pour les troupes malaisiennes qui vont rejoindre les forces armées de la Thaïlande, République de Singapour, Japon, République de l’Indonésie, République de Corée et les États-Unis pour cet exercice, le plus grand exercice militaire multinational dans le monde, a déclaré Judith B. Cefkin, le sous-chef de la mission des États-Unis, l’ambassade américaine à Bangkok, en Thaïlande, au cours de son allocution pour l’ouverture cérémonie.
En plus des pays participants, les nations observatrices comprennent notamment l’Etat du Brunei, la République populaire de Chine, l’Inde, République démocratique populaire du Laos, Royaume des Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, Fédération de Russie et la République d’Afrique du Sud.
Près de 13.000 militaires, dont environ 7.300 d’entre eux appartenant aux troupes américaines, vont participer cette année aux exercices qui devrait durer une dizaine de jours.
Les relations bilatérales de défense entre les États-Unis et la Thaïlande sont formalisées par le traité de 1962 Thanat-Rusk, qui engagent les deux pays à l’assistance mutuelle en cas d’attaque extérieure.
Ce traité a permis aux États-Unis d’utiliser les bases militaires thaïlandaises au cours de la guerre du Vietnam, et plus récemment de la guerre en Irak et en Afghanistan. Bangkok a grandement facilité l’envoi de troupes américaines pour les deux derniers conflits, ce qui a conduit l’ancien président américain George Bush à désigner la Thaïlande comme un allié majeur non-OTAN des États Unis.
En tant que tel, la Thaïlande s’est qualifiée pour le programme de soutien militaire étasunien, qui permet le transfert à des pays alliés de navires et aéronefs américains déclassés, ainsi que le financement des forces étrangères à travers lequel les États-Unis fournissent des fonds pour l’achat d’armes et de matériel à l’armée thaïlandaise.
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