Six bombes ont explosé dans un des principaux quartiers commerciaux de Hat Yai, faisant qui au moins 13 blessés.
Les charges explosives étaient placées à proximité de deux hôtels, deux pharmacies, un grand magasin et un restaurant, a déclaré le lieutenant de police Pod Suansuwan.
Des centaines de Malaisiens, Singapouriens et Indonésiens ont coutume de passer le week-end à Hat Yai, mais selon la police, toutes les victimes sont de nationalité thaïlandaise. Deux d’entre elles sont gravement touchées.
Le sud de la Thaïlande, à majorité musulmane, qui inclut les provinces de Pattani, Yala et Narathiwat, a été secoué par des violences ces derniers mois. Les habitants de ces régions se sont plaints d’abus de la part de l’armée et de discrimination de la part de la majorité bouddhiste.
Mais cette fois le chef de la police de la province de Songkhla, Paithoon Choochaiya, ne soupçonne pas la rébellion musulmane, mais plutôt des responsables politiques locaux.
La Thaïlande est secouée par une forte instabilité politique, consécutive au coup d’Etat militaire de fin septembre qui avait chassé du pouvoir le Premier ministre Thaksin Shinawatra, et par une sanglante insurrection musulmane dans les provinces de l’extrême sud du pays.
Neuf bombes avaient explosé à Bangkok le Jour de l’An, faisant trois morts et 40 blessés. Les autorités recherchent encore les auteurs et les motivations de ces attentats.