Deux rangers ont été tués et 18 autres ont été blessées dans un double attentat à la bombe à Yala, une ville du sud de la Thaïlande, a indiqué la police.
Les deux morts et 18 blessés, dont cinq grièvement, sont des soldats de l’armée thaïlandaises membres d’un peloton rural de rangers.
Le premier ranger tué a été identifié comme Pvt 1st Class Thanate Phuttho, un garçon de 29 ans attaché à la 47ème Task Force Ranger, alors que le nom de son camarade mort n’a pas été communiqué aux médias.
La première explosion, causée par une bombe de 15 kilos plantée près d’un poteau électrique dans le district de Kabang, a été signalée vers 7 heures du matin.
Une équipe de déminage a été envoyée pour examiner la scène, et une deuxième bombe a explosé lorsque l’équipe a traversé le tambon Padaeru dans le district de Yaha vers 9 heures du matin.
Les agents et soldats ont ensuite été la cible de coups de feu de la part d’un groupe d’hommes armés.
La Thaïlande parmi les 20 pays les plus dangereux au monde
La Thaïlande a été classée parmi les 20 pays les plus dangereux au monde pour les touristes, avec des taux élevés de criminalité et de violence, et une faible fiabilité des services de police, selon un récent rapport du World Economic Forum.
La mauvais classement de la Thaïlande est en grande partie le résultat de la violence qui sévit dans le Sud de la Thaïlande : depuis 2004 le conflit armé avec les rebelles a fait près de 6 800 morts.
Les provinces les plus méridionales de Pattani, Yala et Narathiwat, en bordure de la Malaisie, sont les points chauds de la violence en Thaïlande.
Le 9 mai dernier deux explosions à l’entrée du supermarché Big C, dans la ville de Pattani en Thaïlande, ont fait près de 40 blessés.
Une bombe a explosé le 9 mai à Pattani à l’entrée d’un centre commercial BigC blessant près de 20 personnes, selon un porte-parole militaire thaï, Pramote Prom-in, cité par Reuters.
Alors que des griefs historiques et ethno-religieux sont derrière les troubles sanglants dans la région à majorité musulmane, les causes des attaques occasionnelles à Bangkok, notamment depuis le coup d’État militaire de 2014, sont en grande partie inconnues.