Les quatre personnes qui ont reconnu avoir participé à l’agression d’un couple de touristes britanniques à Hua Hin le 13 avril dernier, ont été condamnées à deux ans de prison ferme, sans possibilité de libération conditionnelle

Les images diffusées aujourd’hui par la police thaïlandaise dataient du 13 avril, alors que commençaient les festivités de Songkran.

L’agression a eu lieu dans la station balnéaire de Hua Hin, très fréquentée aussi bien par les touristes que par les Thaïlandais.

La police a ensuite rapidement déclaré avoir appréhendé les quatre principaux suspects identifiés dans la vidéo.

Les agresseurs avaient ensuite déclaré qu’ils étaient en état d’ébriété au moment des faits et avaient présenté leurs excuses à la famille.

https://youtu.be/PsbE7Gku5iU

L’attaque a commencé après que «le fils de la famille ait accidentellement heurté l’un des hommes thaïlandais ».

Ensuite les assailants ont attaqué tous les membres de la famille à coups de poing dans le visage, avant de les frapper à coup de pieds lorsqu’ils étaient à terre. L’agression a pris fin lorsque les trois victimes sont allongées inconscientes à terre.

Lewis Owen, 68 ans, et son fils John, 43 ans, ont été soigné pour des blessures nécessitant des points de suture à la tête et au visage.

Rosemary Owen, 65 ans, avait été plus grièvement blessée, souffrant d’une accumulation de liquide dans le cerveau.

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Rosemary Owen, 65 ans, hospitalisée après son agression, a reçu la visite de la TAT venue lui présenter ses excuses.

Sur la vidéo ont la voit clairement tenter de se relever avant d’être frappée d’un violent coup de pied au visage alors qu’elle est encore à terre.

L’incident fait les gros titres de la presse en Thaïlande et des médias britanniques, à savoir The Telegraph, Daily Mail et Daily Mirror.

Kulsawek Sawekwannakorn , un journaliste basé à Hua Hin pour le Daily News of Thailand, a écrit aujourd’hui sur sa page Facebook que les quatre hommes qui ont reconnu l’agression Siwa (Neng) Noksri, Chaya (Boy) Jaibun, Supatta (Mong) Baithong et Yingyai (M ) Saengkhamin, ont été condamnés à deux ans de prison, sans possibilité de libération conditionnelle.

Après l’attaque, un porte-parole de la TAT avait déclaré :

« L’Autorité du Tourisme de Thaïlande souhaite exprimer notre profonde tristesse à la famille qui a été attaquée à Hua Hin pendant les célébrations de Songkran. Nous espérons que vous récupérerez rapidement de vos blessures pour un rétablissement rapide et complet.

La TAT voudrait assurer les voyageurs internationaux qu’il s’agit d’un incident isolé et exacerbé par l’alcool. »

Entre temps la famille Owen est rentrée au Royaume-Uni et a déclaré qu’ils ne reviendraient jamais en Thaïlande.

Un incident isolé, mais de moins en moins rare

En mars, quatre touristes français avaient été violemment agressés sur l’île de Koh Kut alors qu’ils marchaient sur la route pour se rendre dans un restaurant.

Parmi eux se trouvaient une mère et sa fille qui avaient toutes les deux été violées.

Des pêcheurs cambodgiens ont plus tard été arrêtés par la police locale et ont avoué le crime.

Deux routards britanniques avaient été assassinés sur l’île de Koh Tao en 2014. Les autopsies ont montré que le couple, un jeune homme et une femme, avaient été sévèrement battus et la femme violée.

Deux migrants du Myanmar ont été reconnus coupables du crime avec des preuves basées sur l’ADN recueilli sur les lieux du crime, mais les groupes de défense des droits de l’homme estiment que la méthode utilisée était discutable, et que les résultats ne sont pas fiables.

 

1 comment
  1. Et cette Britannique qui a mit la première une grande tarte dans la figure d’un Thaï suite à la bousculade provoquée par son fils? De détonateur elle est devenue martyre, oui. Car de fait ces trois Anglais n’étaient certainement pas à jeun, aucun des trois. Alors je ne dirais pas qu’il ont eu ce qu’il méritaient, ce serait politiquement incorrect, par contre ils ont malheureusement récolté ce qu’ils ont semé..Oui! Bien sûr Ils n’imaginaient pas que cela allait prendre ces proportions. Certes les Thaïs ont été « sans pitié » mais quand on veux jouer les durs dans un red light district n’importe où dans le monde on joue avec sa vie. Car quelle « honnête femme » giflerait brutalement un inconnu comme elle l’a fait, de plus dans un quartier chaud et au milieu de la nuit? Aucune … si à part une poivrote. Le père, guère plus exemplaire, lui aussi a voulu jouer le coup de poing, le fils de même a tenter d’en ceinturer un…Et le résultat tout le monde l’a vu sur la video, je dis bien le résultat, parce que le comportement du début, pédant et agressif de ceux là même responsable de l’étincelle qui a mit le feux aux poudre, bien peux l’ont enregistré.

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