La Cour constitutionnelle vient d’invalider ce 21 mars les élections législatives du 2 février dernier au motif principal qu’elles n’ont pu être organisées sur l’ensemble du territoire en une seule journée comme le stipule la constitution thaïlandaise.
Ces dernières ayant été boycottées par les manifestants anti-gouvernementaux qui ont également empêché l’acheminement des bulletins dans 10% des bureaux de votes.
Pierre angulaire de la stratégie l’opposition pour faire tomber le gouvernement Shinawatra, cette invalidation des élections est le résultat de la série d’attaques juridiques lancées par le PDRC au lendemain des élections. Ce dernier réclame également une dissolution du Puea Thai.
Pour rappel, les élections du 2 février ont été remportées par le Puea Thai, l’actuel parti au pouvoir. Cependant avec seulement 46,8% de participation (dont 33% de suffrages exprimés) et un boycott total par les représentants de l’opposition le résultat des élections n’est pas vraiment significatif.
Boycott et impasse politique
Alors que de nouvelles élections doivent être organisées dans les prochains mois, l’opposition a confirmée qu’elle boycotterait à nouveau ces dernières, au risque de prolonger la crise politique que connaît le pays depuis plus de quatre mois.
Pour le PDRC, des mesures doivent être prises pour réformer le paysage politique du pays avant d’envisager de nouvelles élections.
Si la fin de l’opération ‘Shutdown Bangkok’ laissait présager une éventuelle sortie de crise, cette annonce d’un nouveau boycott enfonce le pays dans une impasse dont il peine à se sortir.
3 comments
En réponse a Dave, l’on ne peut souhaiter le malheurs aux gens en toute impuniter.
Le PDRC et l’élite vont tout simplement amener le chaos et la guerre civile dans le pays, déjà que le tourisme en a pris un sérieux coup, les événements actuel ne peuvent amener que ruine et désolation, pauvre Thailande.
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