Suthep Thaugsuban, leader du PDRC, a dévoilé hier son « plan de bataille » pour les prochains jours alors que les élections, prévues le 2 février, approchent à grands pas. Il a fait appel à de plus importantes mobilisations de la part de ses partisans et a invité tout ceux qui sont contre les futures élections à le rejoindre.
Plusieurs marches d’appel au boycott des élections sont ainsi prévues pour ces prochains jours, jusqu’à dimanche, jours des élections législatives dans toute la Thaïlande.
- Aujourd’hui, le 30 janvier, les manifestants marchent de Soi On Nut à Asoke en passant par Sukhumvit Road.
- Un second défilé est prévu le 31 janvier sur Lat Phrao Road.
- Pour finir une dernière marche aura lieu sur Yaowarat Road le 1 février, dans le quartier de Chinatown alors que sera célébré le deuxième jour du nouvel an chinois.
Dimanche, jour des élection, devrait être le point culminant de la mobilisation du PDRC. Pour dimanche, Suthep a appelé ses partisans à « bloquer complètement » la circulation dans Bangkok de manière à empêcher le déroulement des élections.
Avec ces différentes marches, Suthep espère attirer l’attention de la communauté internationale :
« Nous voulons annoncer à la communauté internationale que nous ne rejetons pas la démocratie mais une faux système démocratique. Nous appelons à des réformes en profondeur avant toutes élections »
Concernant le jour des élections, le leader du PDRC tient un discours plutôt ambigu : il affirme que les anti-gouvernementaux n’empêcheront pas les gens d’aller voter mais a précisé hier, lors d’un discours à Lumpini Park, que
Le 2 février, nous bloquerons complètement Bangkok. Les routes seront transformées en zones piétonnières et les gens n’auront pas à aller voter
Ceux qui veulent aller voter et être des laquais du régime Thaksin, allez y. Mais nous n’iront pas
Bien que les manifestation du PDRC se déroulent de manière plutôt pacifique, on note une présence accrue des forces de police suite à l’escalade des violences ces dernières semaines. Le 2 février c’est plus de 200 000 policiers qui sont attendus pour garantir le bon déroulement des élections dans le pays.