Dans des endroits bondés comme Hong Kong, l’immobilier est devenu si cher que même les agents immobiliers manquent de place. Le nombre des agents agréés a atteint 31 306 à la fin de l’année dernière, soit une augmentation de 40% depuis mars 2009.
Dans ces conditions pas étonnant de constater que le record de hausse des prix de l’immobilier revient à Hong Kong ( plus 20% en 2010 par rapport à 2009). D’après « The Economist », les prix de l’immobilier seraient surévalués de 53,7% à Hong Kong, un peu moins qu’en Australie, et plus qu’en France (48%).
La hausse des prix de Hong Kong est la plus forte sur un an, mais ce n’est pas le marché le plus surévaluée. Cet honneur revient à l’Australie, qui est surévalué d’environ 56%. En troisième position, c’est la France, où le ratio des prix de vente par rapport aux loyers est d’environ 48% supérieur à la moyenne. The Economist enregistre également une hausse de 157% de l’immobilier français de 1997 a 2011.
C’est peut-être pour cette raison que plus de 40% des résidents choisissent de louer.
Les locataires sont très bien protégés par le droit français des propriétaires capricieux.
note l’hebdomadaire britannique.
The Economist calcule la surévaluation et la sous-évaluation des logements dans le monde en comparant le ratio des prix de vente aux loyers. Ce ratio devrait en principe être cohérent dans les différents pays. En guise d’explication, le journal écrit:
«En théorie, le prix d’un logement doit refléter la valeur des services qu’il fournit. Les personnes qui choisissent de louer leur logement achetent ces services sur une base mensuelle. Les prix des logements devrait donc refléter les loyers que les locataires sont disposés à payer pour se loger. »