Le Premier ministre thaïlandais le général Prayut Chan-o-cha, s’est rendu mardi matin à Chiang Mai pour examiner les conséquences de la crise de pollution causée par l’épaisse couche de smog et les niveaux toxiques de poussière de PM2.5 qui étouffent le nord de la Thaïlande depuis plusieurs semaines.
L’indice de la qualité de l’air de la capitale du nord était à un niveau record de 379 lors de sa visite, la pire ville au monde et un niveau dangereux pour la santé, selon les données de pollution d’IQAir AirVisual.
Au début de l’année 2019, le gouvernement militaire avait réagi à un nouvel épisode de pollution atmosphérique à Bangkok en fermant plusieurs centaines d’usines.
Mais la pollution exacerbée par les émanations de la circulation, les émissions industrielles et les poussières de construction avait forcé les écoles de la capitale à fermer à plusieurs reprises.
Une menace pour le tourisme
Pour l’instant, le smog n’a pas nui au tourisme, mais son aggravation sur un préiode prolongée pourrait constituer un défi pour le tourisme, un secteur essentiel à la croissance économique.
Les ministres asiatiques des finances et les banquiers centraux doivent organiser un sommet cette semaine dans le nord de la Thaïlande. Ils auront besoin de masques de protection contre la pollution s’ils veulent éviter de respirer un air toxique.
L’air a aussi été qualifié d’insalubre dans la ville voisine de Chiang Rai, où des représentants du ministère des Finances et des banquiers centraux de pays de l’Asie du Sud-Est, ainsi que de la Chine, du Japon et de la Corée du Sud se rencontreront de mardi à vendredi.
La Banque de Thaïlande a annoncé qu’elle remettrait des masques anti-pollution aux médias couvrant l’événement.