Amnesty International invite les autorités thaïlandaises à garantir un environnement où tous les citoyens se sentiront libres de se rassembler pacifiquement, de s’exprimer et d’échanger des opinions

Alors que la date approche, le Conseil national pour la paix et l’ordre (CNPO) ayant promis de lever au mois de juin les restrictions qui pèsent sur les activités politiques, en vigueur depuis le coup d’État militaire du 22 mai 2014, Katherine Gerson, chargée de campagne sur l’Asie du Sud-Est à Amnesty International, a déclaré :

« Les restrictions générales et totalement injustifiées imposées aux droits humains par le CNPO au lendemain du coup d’État devaient être des mesures exceptionnelles et provisoires.

Quatre ans et de nombreuses violations des droits humains plus tard, elles sont toujours en vigueur et appliquées sans relâche par les autorités.

« Alors qu’il est revenu sur de précédentes promesses, il est crucial que le CNPO tienne cet engagement et lève les restrictions sur les activités politiques d’ici le mois de juin. Pourtant, prise individuellement, cette mesure est bien loin d’être suffisante.

« Les autorités continuent de recourir à des lois et des décrets profondément répressifs pour s’en prendre aux défenseurs des droits humains, militants et opposants politiques exerçant sans violence leurs droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion.

Il faut abroger ces textes sans délai. Il est inacceptable que des centaines de personnes soient poursuivies pénalement parce qu’elles expriment leurs opinions et participent à des manifestations pacifiques. »

Thaïlande. La promesse de la junte de lever les restrictions au mois de juin ne suffit pas – Amnesty International France

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