Sont concernés par l’IFI les contribuables dont la valeur nette du patrimoine immobilier dépasse 1,3 million d’euros, et pour les non-résidents seuls sont pris en compte les biens situés en France.
Vos investissements immobiliers en Thaïlande n’entrent donc pas dans l’assiette de l’IFI.
Les non-résidents sont assujettis à l’IFI sur l’ensemble des biens immobiliers situés en France, y compris quand il s’agit de droits démembrés (usufruit ou nue-propriété).
A quelle date dois-je faire ma déclaration ?
Si votre revenu fiscal de référence 2016, indiqué sur votre avis d’imposition de vos revenus reçu en 2017, dépasse 15.000 euros, votre déclaration d’IFI doit être réalisée sur Internet.
Le 16 mai, la date limite de déclaration a été repoussée au 15 juin inclus (papier et Internet).
Auparavant, les dates limites pour déclarer en ligne variaient selon de votre département de résidence
La déclaration papier
Si vous n’effectuez pas votre déclaration en ligne, vous devez utiliser une déclaration papier.
Pour votre première déclaration papier, vous devez vous procurer le formulaire de déclaration (imprimé 2042) soit auprès de votre Centre des Finances Publiques (Service des Impôts des Particuliers) de votre domicile, soit sur le site www.impots.gouv.fr dans la barre de recherche située en haut de chaque page.
Le formulaire sera disponible à partir du début du mois de mai.
Après l’avoir rempli et signé, vous devez l’adresser à ce même service des impôts des particuliers avant le 17 mai 2018 à minuit.
Les revenus et impôts pris en compte
Le calcul est complexe. Que faut-il prendre en compte ?
Côté impôt, il faut additionner l’IFI, les impôts dus en France et à l’étranger au titre des revenus et produits de l’année précédente, c’est-à-dire l’impôt sur le revenu au taux progressif ou au taux proportionnel, les prélèvements sociaux et la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus.
Côté revenus, il faut prendre en compte : les revenus mondiaux (plus-values incluses) nets de frais professionnels, de l’année précédente après déduction des déficits catégoriels imposés en France ou à l’étranger, les revenus exonérés d’impôt sur le revenu et les produits soumis à un prélèvement libératoire encaissés au cours de la même année en France et hors de France.
Les revenus sont en principe retenus pour leur montant brut, c’est-à-dire abstraction faite des réductions et abattements dont ils pourraient bénéficier en matière d’impôt sur le revenu.