Je ne sais pas si c’est juste moi qui supporte de moins en moins la pollution dans les rues de Bangkok, mais en ce moment j’ai le nez qui coule tellement ça pue.
Il y a comme un parfum de décomposition qui flotte de Paris à Bangkok, un fumet de putréfaction délicat mélange de jus de poubelle et de raclure de bidet, qui annonce de belles élections en perspective.
Là je parle plutôt de la France, parce que pour la Thaïlande, on a pas encore le choix dans dans la date.
A priori, rien qu’avec une petite dégustation en primaire, le millésime 2017 s’annonce assez grandiose, voire exceptionnel, puisqu’on aura le choix entre toute une bande de “ons” pour élire notre président à la magistrature suprême.
Commen-cons donc la par la fin si l’on peut dire avec Benoît Hamon. Je ne sais pas si c’est le fait d’être expatrié depuis longtemps, mais vraiment aucun souvenir de ce type là. Nada, Oualou, macache.
Et puis si, tiens finalement j’ai retrouvé un ou deux articles sur lui, dont son opinion sur la Thaïlande, finement observée dans une interview sur RTL :
La Thaïlande est un lieu où pour l’essentiel, ceux qui s’y rendent, s’y rendent pour consommer du sexe et consommer du sexe avec des mineurs.
Sympa pour les 20.000 Français qui vivent en Thaïlande et les 560.000 qui y passent leurs vacances chaque année.
Le gogo bar et l’Assemblée
Bon, puisqu’on est dans les go-go bars restons-y quelques instants pour une enquête approfondie sur la gestion du personnel.
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais si vous lisez un peu le thaï, en fait les salaires du personnel sont souvent affichés à l’entrée des gogo bars.
Ensuite si vous rentrez dans un de ces bars vous constaterez que dans la majorité d’entre eux il y a une pointeuse quelque part, en général pas loin de la caisse ou des vestiaires.
Là désolé, pas de photos : essayez de sortir un appareil photo dans un bar de Patpong et vous comprendrez pourquoi…
Par conséquent si un patron de gogo bar décidait d’aventure d’embaucher sa femme comme “assistante” (avec les qualifications requises, sinon il risque de “perdre la face”, une notion apparemment inconnue de nos hommes politiques) avec un salaire cinq ou dix fois supérieur à la moyenne, il serait très facile de vérifier qu’elle n’occupe pas un emploi fictif.
Rien à voir avec l’actualité en France bien entendu, mais à tout hasard j’invite tous les “ons” qui se présentent aux élections à venir boire une bière à Bangkok (au frais du con-tribuable, moi en l’occurrence) pour constater que les gogos bars de Patpong sont gérés de façon plus transparente en ce qui concerne les rémunérations que l’Assemblée Nationale.