En Thaïlande les accidents de la route mortels sont fréquents, mais le bilan de celui-ci est particulièrement grave, avec 11 décès confirmés au moment de la publication.
L’accident est survenu à environ 21 heures, lorsque le bus faisait route sur l’autoroute qui relie Pattaya à Bangkok.
Selon des témoins, le minibus s’est renversé après qu’un de ses pneus a éclaté, a rapporté le journal Pattaya One.
Le minibus a rapidement pris feu peu après l’accident, et seulement quatre passagers ont réussi à sortir de l’épave avant la propagation de l’incendie.
Trois des survivants ont été emmenés à l’hôpital Chalurat, tandis que le quatrième a été transporté à l’hôpital de Chonburi.
Selon The Nation , les 11 victimes qui ont péri étaient toutes des membres du personnel de Koom Klao, une école privée à Bangkok.
Parmi eux se trouvait le propriétaire de l’école, Krissana Kuanprasert.
Le deuxième pays le plus dangereux au monde pour la sécurité routière
L’absence de normes de sécurité de base et surtout la mauvaise application des lois déjà existantes sont les deux facteurs combinés qui font de la Thaïlande, le deuxième pays le plus dangereux au monde pour les accidents de la route selon une enquête de l’Organisation mondiale de la Santé.
Dans l’édition 2015 de son Rapport de situation sur la sécurité routière, l’agence de santé des Nations unies a estimé que 14 059 ont été tuées sur les routes thaïlandaises en 2012, soit un taux de mortalité de 36,2 personnes par 100 000, un taux seulement dépassé par la Libye, un pays déchiré par la guerre civile où 73,4 personnes par 100 000 sont mortes la même année.
Le taux de mortalité routière de la Thaïlande est proche de l’Iran (32,1 pour 100 000), du Togo (31,1) et de neuf pays africains qui ont affiché des taux entre 30 et 35.
Un nombre réel plus élevé que le chiffre officiel
En outre, l’OMS estime que le nombre réel d’accidents de la route en Thaïlande a été beaucoup plus élevé que le chiffre officiel. Basé sur ses modèles, l’agence estime ce nombre à 24237 en 2012, 42% de plus que déclaré par le ministère de la santé publique.