Manger dans la rue à Bangkok n’a rien de nouveau, bien au contraire. En effet, le « street-food » est un réel art de vivre en Thaïlande.

Bangkok est un restaurant à ciel ouvert. Tout le monde peut manger quand il veut, ce qu’il veut à n’importe quelle heure.

À chaque coin de rue, sous chaque pont aérien, les tables pliantes et tabourets de plastique investissent les trottoirs. Alors pas étonnant de voir la mode des food truck s’installer progressivement au cœur de la capitale.

Mais la  nourriture proposée par ces camions est à différencier de celle proposée par les Thaïlandais dans la rue. On y trouve des plats beaucoup plus raffinés.

Le concept de food truck est né aux Etats-Unis en 2008 au milieu de la crise économique qui a frappé le monde entier.

Depuis, ils se sont développés et c’est logiquement qu’ils sont arrivés en Europe, d’abord en Angleterre, puis en France, et enfin en Allemagne.

Les premiers Food Truck sont arrivés en 2011 en Thaïlande. Daniel Thaiger Burger était l’un des premiers. ( https://www.facebook.com/DanielThaiger/ )

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La mode des food truck trouve progressivement, et plutôt facilement sa place dans le royaume.

Des plats du monde entier

Selon l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture la « street food » nourrirait quotidiennement 2,5 milliards de personnes dans le monde.

Les Thaïlandais adorent manger et surtout manger dehors. Ils sont également très friands des nouvelles saveurs culinaires.

La mode des food truck trouve donc progressivement, et plutôt facilement sa place dans le royaume.

Les plus jeunes se pressent devant les camions pour manger une crêpe, une entrecôte ou encore un hamburger.

Mais pour se démarquer et séduire il faut savoir être original. Une qualité qui aide souvent à construire la notoriété d’un food truck.

Par exemple, le camion « Hashtag » ne propose pas des simples hamburgers.

Michelle la propriétaire du camion et cuisinière venue des États-Unis il y a deux ans pour ouvrir son food truck à Bangkok, rajoute dans ses hamburgers des ingrédients controversés.

Ici, tu peux commander un hamburger au beurre d’arachide ou rajouter des framboises et/ou de la mangue entre deux feuilles de salade.

«  Les Thaïlandais adorent les nouvelles saveurs. Ils aiment bien mélanger le sucré /salé et ils adorent les hamburgers. D’autant plus les hamburgers cuisinés par une Américaine… Donc mon camion a du potentiel ». Souligne la propriétaire.

Les Food Truck permettent aussi un mélange des cultures.

Manger quand on s’y attend pas

L’avantage du Food Truck est sans contestation sa mobilité.

Les Food Truck sont rarement deux jours au même endroit. Ils fonctionnent énormément sur leur communication via leur page Facebook, Twitter ou Instagram.

Chaque camion laisse très souvent un « post » pour prévenir de l’endroit ou il est. Il touche ainsi les plus jeunes.

À Bangkok, cela peut surprendre de croiser au détour d’une rue un Thaïlandais dans son camion en pleine confection d’une crêpe, d’un burrito ou d’un simple jus d’orange pressé.

Un exotisme qui attire les personnes en quête de saveurs ou les simples curieux.

L’esprit Food Truck

Le succès d’un bon Food Truck réside dans la qualité de sa prestation, ses prix attractifs et bien sûr son originalité.

Les camions sont toujours dotés d’un style particulier. Un vieux combi Wolksagen mis à neuf, une vieille voiture de collection, un camion avec des pois, de la couleur ou bien au contraire un camion très moderne voir un peu futuriste.

La mode Food Truck n’est pas une simple quête culinaire, c’est aussi un esprit très décontracté. Le style du camion prime tout autant que la qualité de la nourriture.

Le Food Truck club de Thaïlande a recensé pour le moment seulement 160 camions contre 350 actuellement sur le territoire français.

4 comments
  1. Comment est ce possible qu’un étranger obtienne un permis de travail pour ce genre d’activité comme les Food Truck, ça pour moi c’est un mystère. Il y avait bien un Français qui faisait ça à Koh Samui dans un Combi Volswagen je n’ai jamais compris comment il a tenu le coup, alors il est vrai pas bien longtemps semble-t-il.

    1. Avec une interprétè Américo-Thai + Beaucoup d’argent + Un passeport Américain, tout devient possible !

      1. Et bien sûr suite à cette possibilité nombre d’ Américains avec beaucoup d’argent se bousculent pour travailler dans leurs food truck, je dois dire que vous avez de l’humour, bravo 🙂

        1. Parce que évidement les patrons de ces food truck et ceux qui cuisinent sont les mêmes personnes et vont résister à faire travailler des Thaïs à 8, 51 USD la journée (salaire Thai) alors que le salaire minimum fédéral est bloqué à 7,25 dollars aux États Unis, sauf que c’est de l’heure…

          Non, mais c’est crédible ce que je viens de dire ? hehe

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