La semaine dernière les opposants au gouvernement ont fermé deux sites de protestation dans Bangkok, pour se regrouper dans le parc de Lumphini, situé en plein centre de la capitale à proximité du quartier d’affaire de Silom.
La parc de Lumphini, où l’on croise normalement des joggers matinaux et des amateurs de Tai Chi, présente en ce moment l’aspect singulier d’un gigantesque camping urbain.
Lumphini est en effet devenu un des principaux points de ralliement du PDRC, le mouvement qui manifeste depuis plusieurs mois dans Bangkok, pour demander la démission du gouvernement Shinawatra.
Un défi pour le gouvernement
Après avoir perturbé suffisamment les élections législatives du 2 février, au point d’empêcher la convocation d’un nouveau Parlement, les partisans du PDRC ne semblent pas vouloir s’en arrêter là.
N’ayant toujours pas obtenu ce qu’ils demandent (la démission de la Première Ministre), les anti-gouvernementaux occupent toujours de nombreux endroits de la capitale, défiant ouvertement l’état d’urgence déclaré à Bangkok par le gouvernement.
Cependant, si certains lieux occupés auparavant semblent désormais plus calmes, le parc de Lumphini, lui, ne désemplit pas, et ressemble de plus en plus à un terrain de camping géant, sur lequel les manifestants ont dressé d’innombrables tentes.
Un camping prévu pour durer
Une installation qui semble même être destinée à se renforcer pour durer: distribution de nourriture, de boissons, etc… des stands sont installés un peu partout afin de gérer au mieux l’afflux de personnes.
D’après The Nation, le PDRC est en train de mettre en place un système d’enregistrement des « clients », tout comme le ferait un hôtel. Cela permettrait de gérer d’une meilleure façon les rassemblements des manifestants. Les campeurs se voient ensuite remettre une clé d’entrée pour accéder à leur tente, toute équipée : ustensiles de cuisine, accessoires de couchage…
Des sanitaires mobiles ont également été installés à plusieurs endroits du parc. Le PDRC se dit être réellement concerné par la bonne santé de ses partisans et souhaite donc tout mettre en œuvre afin que cette occupation se déroule de la meilleure façon qu’il soit.
4 comments
Pour répondre à celui qui est plus interéssé par les commentaires que sur le fond de l’article, « les locaux » comme moi revendiquent le droit de circuler librement dand Bkk à pied ou en voiture et de ne pas être agressé par le service d’ordre (para militaire) des manifestants autour des sites ( je vis à asoke), sans compter les nuisances sonores de tous leurs déplacements quotidiens .
…c bien occidental comme commentaires….et les revendications des locaux « Messieurs les bien pensants…!!! »
Il n’y a pas plus de 200 à 300 personnes qui dorment chaque nuit au parc Lumphini,soit l’équivalent d’un hôtel,on est donc loin d’un « camping géant ».
Et oui, beaucoup de SDF ( Sans Difficulté Financière ) dans le Lumphini park . Difficile de faire son jogging depuis un mois !! Mais que fait la police ??
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