Centre névralgique de la région nord de la Thaïlande, située à quelques 700 km de la capitale, Chiang Maï a ce charme bien particulier des régions forestières dont les résidents permanents défendent le patrimoine historique et naturel. C’est la destination idéale pour tous les amoureux d’aventure et de campagnes.

Capitale de la province eponyme, la deuxième plus grande province de Thaïlande, Chiang Maï offre un cadre naturel exceptionnel entre ses montagnes, vallées, rivières et ses végétations luxuriantes. A l’intérieur des douves construites pour se protéger des envahisseurs birmans, elle abrite une cité ancienne, une sorte de petite ville piétonne. Chiang Maï a longtemps été la capitale du royaume indépendant de Lanna, fondé en 1296 et qui sera définitivement rattaché au royaume de Siam en 1932.

chiang mai buddhas Wat Phra That Doi Suthep
Les Bouddhas de Wat Phra That Doi Suthep

De ses marchés émanent de multiples sons et odeurs  qui viennent caresser les sens dans un désordre presque ordonné : entre les fruits frais, les noix de cocos que les marchandes ouvrent à coups de sabre, les piments doux, forts ou autres épices, les poissons fraîchement pêchés, les discussions animées des groupes de touristes accompagnés de guides ou encore des locaux venus faire leurs emplettes du matin…

Le dépaysement est total lorsque l’on vient de Bangkok, la ville hyper active, poumon économique de la Thaïlande.

A chaque coin de rue de nouvelles guest house font leur apparition et leur confort varie selon le budget. Mais ici, le mieux, c’est d’oublier le luxe de la capitale : au diable l’eau chaude et l’air conditionné étant donné que la ville jouit d’un climat fort agréable grâce à l’air des montagnes. Les petits restaurants locaux aménagés au sein même des maisons, font également le charme de la ville. Ainsi est-il possible de se retrouver à discuter avec le propriétaire des lieux autour d’une bonne tasse de café avec une douce musique d’ambiance…

En route pour la balade

Troisième ville du de Thaïlande après Bangkok et Khorat, Chiang Maï s’est considérablement développée en quelques années. Dotée de 300 sanctuaires, certains vieux de sept siècles, elle n’a rien à envier aux trésors de la capitale. Et pour ne rien gâcher, chaque jour, elle offre à ses visiteurs des journées organisées en plein cœur de ses montagnes et forêts : rafting, trekking le long des berges de rivières mais aussi balades à dos d’éléphants et visites de quelques tribus.

Un must : la balade à dos d'éléphant
Un must : la balade à dos d’éléphant

Le deux-roues reste le meilleur moyen  d’explorer la ville afin de pouvoir s’arrêter à son gré devant les temples ou parcs qui offrent tous deux des spectacles fascinants : les premiers contribuent à l’enrichissement culturel à coups de statues, de recueils, de bénédictions ou encore de danses rituelles. Les seconds, eux, représentent un petit havre de paix empli de verdure.

Entre ces hommes qui brassent le vent à l’aide de leurs membres dans le but d’apprendre ou d’améliorer leurs techniques de l’art martial local, ou encore ces enfants qui s’amusent sur le terrain de jeu sans se soucier de l’heure qu’il est ni de l’origine de ce couple d’étrangers qui aimerait intégrer leur partie de ballon. Et pour ne rien rater du spectacle, des lézards géants se baladent sur les arbres et quelques cygnes glissent paisiblement à la surface de l’eau…

Quand vient le soir, la ville se transforme, pour le plus grand plaisir de ses invités : la circulation est arrêtée et les voitures laissent place à toute une multitude de stands qui couvrent rues et trottoirs. Tous se rassemblent et se bousculent autour des étoffes de soie ou des grenouilles en bois. Produits artisanaux, vêtements traditionnels, ou bijoux locaux brillent de mille feux dans la nuit étoilée, en plein cœur de Chiang Maï…

3 comments
  1. On croirait lire là un reportage propre aux revues de voyage, dénué de sens critique ! Mettons cela sur le compte de la jeunesse de la journaliste (stagiaire) non sans se réjouir qu’elle ait apprécié son séjour 🙂
    Un seul exemple pour illustrer mon propos : parler de la vieille ville à l’intérieur des douves comme « d’une sorte de petite ville piétonne » relève d’une douce illusion lorsque l’on y subit le trafic au quotidien…

  2. Superbe article ! Ça donne vraiment envie d’y aller, ne serait-ce que pour un court séjour.
    Merci de nous faire partager ces belles aventures qu’on croirait tirées d’un livre.
    Si je peux me permettre une remarque… Ça manque de photos ! 🙂

    1. Oui oui je confirme ça doit être tiré d’un livre, mais lequel??????

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