Facebook serait en partie responsable du nombre élevé de grossesses précoces chez les adolescentes thaïlandaises. C’est ce que tend à prouver un rapport du comité de l’économie nationale et du développement social (NESDB). Les 18-24 ans, ne représentant pas moins de 40% des utilisateurs du célèbre réseau social, utiliseraient ce dernier pour mettre en ligne des messages ou des vidéos diverses de séduction, participant ainsi à la hausse du taux des grossesses chez les jeunes.
Des mamans toujours plus jeunes
D’après le NESDB, 14% des mères ayant mis un enfant au monde en Thaïlande entre 2009 et 2010 ont moins de 20 ans. Un pourcentage qui a propulsé la Thaïlande en haut de la liste de l’UNICEF concernant le taux de grossesses chez les jeunes en Asie. Un sondage de la santé publique de 2010 a de plus annoncé que 411 000 nouveaux nés sur 760 000 étaient décédés.
Le NESDB a déclaré que ces chiffres reflétaient le grand nombre d’avortements illégaux pratiqués en Thaïlande.
A l’heure du web, tout va plus vite
Alors que les réseaux sociaux continuent leur croissance, s’installant toujours un peu plus dans notre quotidien, on observe divers changements comportementaux ou sociologiques. Ainsi, pour les jeunes couples par exemple, les étapes se font plus rapidement, le réseau facilitant non seulement la rencontre, mais aussi le passage à l’acte, voir même parfois la rupture.
Un autre sondage effectué par le magazine Shape and Men’s Fitness a révélé qu’en moyenne trois personnes sur cinq admettaient que les réseaux sociaux accéléraient le processus de séduction, influençant les jeunes couples à passer à l’acte plus rapidement.
Internet fait aujourd’hui partie intégrante de toute histoire sentimentale. Les sondages montrent par exemple qu’il est courant d’aller vérifier les informations d’un partenaire potentiel sur Google ou sur Facebook. Et au moins 43% des femmes et 27% des hommes admettent avoir déjà été “largués” par le biais des réseaux sociaux. Fini le temps des longues explications autour d’un café!
Enfin, sur les 1200 participants, 80% des femmes et 58% des hommes admettent que les réseaux sociaux les ont déjà aidés à avoir des rapports sexuels.