Après la chute brutale de la croissance due aux inondations en 2011, le gouvernement thaïlandais espère une croissance du PIB de 5% en 2012. Face aux incertitudes de l’économie mondiale actuelle, le gouvernement de Yingluck Shinawatra entend donner à la Thaïlande un nouveau souffle en privilégiant les nouveaux marchés d’exportation comme l’Inde et l’Asean.

La majeure partie du PIB de la Thaïlande dépend de ses exportations et de ses échanges internationaux. En leur part a doublé au cours des 20 dernières années passant de 35% du PIB en 1990, à 70% aujourd’hui.

Une économie tirée par les exportations

Pour pallier les effets de la crise en Europe et aux Etats Unis, la Thaïlande s'oriente vers les marchés régionaux et émergents
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La crise des Etats-Unis et de l’Europe, traditionnellement les plus grands importateurs, menace indirectement le PIB de la Thaïlande par le biais d’une réduction de son commerce extérieur.

Afin de protéger ses exportations, le gouvernement a donc prévu de se diversifier en donnant la priorité à de nouveaux marchés tels que le Moyen Orient, l’Inde, ou encore ASEAN (Association des Nations d’Asie du Sud-Est). De plus, il va se focaliser sur l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Chine et le Japon, avec qui des accords de libre-échange sont d’ores et déjà établis.

Enfin, pour renforcer la confiance des investisseurs, le gouvernement de Yingluck Shinawatra a annoncé une mesure destinée à pallier le risque potentiel d’une nouvelle catastrophe naturelle. 350 milliards de bahts qui serviront à la mise en place d’un système de gestion des eaux en cas d’inondations notamment.

Yingluck Shinawatra a demandé au peuple thaïlandais un effort d’ajustement et d’adaptation face aux changements annoncés, et espère atteindre son objectif de 5% grâce à une « croissance en V ».

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