La croissance de l’économie thaïlandaise devrait accélérer pour atteindre 3,9% en 2023 en raison de la demande accrue de la Chine, de l’Europe et des États-Unis, ainsi que de la reprise du tourisme et de la consommation privée.
Le retour des touristes, en particulier de Chine, a amélioré les perspectives du tourisme, a déclaré la Banque mondiale dans son dernier rapport Thailand Economic Monitor.
Principaux points à retenir
- La Banque mondiale a relevé les prévisions de croissance économique de la Thaïlande de 3,6% à 3,9% pour 2023, citant la reprise du tourisme et la forte consommation privée comme moteurs clés.
- Les arrivées de touristes devraient atteindre 28,5 millions cette année, soit 84% des niveaux d’avant la pandémie, avec une contribution significative des touristes chinois.
- Bien que les perspectives de l’économie thaïlandaise soient positives, les risques à la baisse tels que le ralentissement de la croissance mondiale et l’incertitude politique continuent de compromettre les perspectives de croissance à court terme du pays.
Toutefois, la croissance devrait ralentir en 2024 et 2025 en raison de l’affaiblissement de la demande extérieure. L’inflation devrait ralentir à 2 % en 2023.
Malgré la croissance récente, des risques subsistent en raison de l’affaiblissement de la croissance mondiale et de l’incertitude politique.
La Thaïlande est confrontée à des défis tels que le vieillissement de la population, les pressions climatiques, la baisse de la compétitivité des exportations et l’endettement élevé des ménages. Le rapport souligne la nécessité d’une adaptation efficace au climat pour faire face à la vulnérabilité du pays aux inondations et aux sécheresses.
Le rapport souligne la nécessité d’un cadre plus solide pour l’adaptation au climat afin de répondre à la vulnérabilité du pays aux inondations et aux sécheresses. Sans une adaptation appropriée, les coûts de ces catastrophes naturelles pourraient être considérables.
Le rapport recommande d’investir dans les infrastructures des ressources en eau, de gérer l’utilisation des terres et de l’eau et de mettre en œuvre des réformes juridiques et institutionnelles pour donner la priorité aux mesures de prévention des inondations et de la sécheresse.
L’amélioration de l’efficacité de l’utilisation de l’eau, la promotion d’une économie circulaire et l’intégration de solutions fondées sur la nature sont également essentielles pour renforcer la résilience.