La mesure, qui entrera en vigueur 90 jours après sa publication dans la Gazette royale, vise quatre catégories d’étrangers dont les fameux « digital nomades » qui veulent travailler de manière indépendante depuis la Thaïlande.

Contrairement aux autres visas de long terme, le visa LTR (Long Term Resident) permet en effet d’obtenir un permis de travail et de bénéficier d’une réduction de l’impôt sur le revenu.

Des travailleurs nomades au carnet de commande bien rempli

Les étrangers qui souhaitent travailler depuis la Thaïlande, devront justifier d’un revenu annuel d’au moins à 80 000 USD au cours des deux dernières années, ou 40 000 USD annuel s’ils détiennent un droit de de propriété intellectuelle, ou encore s’ils ont reçu un financement de «série A» avec cinq ans d’expérience professionnelle.

Le visa LTR est un des multiples visas de long terme qui ajoute une couche de complexité aux visas proposés par la Thaïlande, sans pour autant simplifier ceux qui existent déjà.

Parmi ces visas on compte notamment le visa de retraité O-X de dix ans  qui offre une alternative bien moins couteuse pour les plus de 50 ans, ou au contraire la Carte Elite récemment « enrichie » d’une option « Flexible Plus » qui permet d’obtenir un permis de travail, mais après avoir investi 1 million de dollars en Thaïlande…

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