Il était impossible que ‘Le Fric en Premier’ puisse couvrir tous les cas de figure, mais en regardant les e-mails reçus des lecteurs, ce qui a été couvert par le livre était exactement ce que ces derniers attendaient.Le nouveau mâle arrivant en visiteur à Pattaya l’éblouissante, se retrouve dans un Disneyland pour adultes, un endroit comme il n’en existe aucun autre sur la planète. Il voit les néons de Pattaya qui accueillent le vacancier, qui vont l’user, le laminer et le recracher dix jours plus tard. Beaucoup de visiteurs étrangers font toutes les erreurs qu’il faut et plongent pour toutes les belles paroles.
« J’aurais souhaité lire ce livre avant de mettre un pied en Thaïlande pour la première fois. »
Ce fut la remarque la plus fréquente et la preuve que le livre avait eu un impact positif. Le sous-entendu, c’est que la personne aurait passé un bien meilleur séjour dans cette Thaïlande magique, s’il avait pu recevoir dès le début des informations plus sûres.
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Même après plusieurs voyages et malgré tous les avis dispensés, ils continuent à payer des notes de vétérinaire pour le buffle malade, pour les nouveaux toits des maisons en province, ils achètent des mobylettes pour des parents qu’ils ne connaissent pas et ils continuent a se faire larguer par l’amour de leur vie une fois qu’ils n’ont plus d’argent. Mais bien sur, s’ils avaient eu vent de ce qu’ils savent maintenant, les choses auraient été différentes. Enfin peut-être.
« Je vais ramener ce livre à la maison, pour le montrer à mes amis, parce qu’ils ne me croient pas quand je leur parle de Pattaya. »
Pour celui qui n’est jamais venu se rendre compte de l’endroit il est pratiquement impossible de décrire Pattaya. La réalité c’est qu’ici, en vérité et logiquement, les premières victimes sont les étrangers célibataires, ils ne sont plus les prédateurs, mais les proies, les chasseurs mais les chassés. Raconter ses exploits à Pattaya au retour à un non initié, perd de son charme quand on doit faire face en permanence à des regards incrédules.
« S’il y a un endroit dans cette Thaïlande surprenante que je déteste plus que nulle part ailleurs au Monde – c’est le hall de départ de l’aéroport de Bangkok. »
Si on peut croire les e-mails, ce sentiment est partagé par des milliers d’hommes qui ont eu le privilège de visiter la belle Thaïlande. En se fiant aux réactions des lecteurs, ce hall de départ doit être l’endroit le plus déprimant du monde. Un gentleman d’âge mur a même confessé qu’il était en larmes au moment de prendre l’avion pour rentrer chez lui.
La raison en est simple. Pattaya est une ville si folle et entraînante qu’elle peut occasionner une dépendance – on peut en être plus dépendant que du tabac ou de l’alcool. En étant assis dans le hall des départs, les symptômes de manque peuvent provoquer une crise aigüe de déprime, surtout quand le visiteur réalise qu’il n’y a pas de retour possible – il doit prendre l’avion pour rentrer chez lui. Mais ‘la réalité’ et le ‘monde réel’ ne seront plus jamais les mêmes. Tout à coup le climat dans son propre pays a l’air d’être exceptionnellement froid, humide et détestable. Tout à coup aussi la fille du bureau, ou dans le bar du coin, celle qu’il avait essayé de draguer pendant les six derniers mois, n’est plus aussi jolie qu’il l’avait trouvée avant de partir en Thaïlande.
Alors pourquoi ne pas tout simplement profiter de l’endroit et oublier d’essayer de le comprendre ? Parce l’accoutumance à Pattaya peut vous faire plonger si vous lui laisser prendre le dessus. Elle peut vous défaire si vous n’y prenez pas garde et finalement elle peut vous détruire si vous la laissez faire. La connaissance donne la force et au plus vous comprendrez pourquoi et comment ça marche, au plus vous aurez des chances de prendre le bon pas et d’apprécier le système.
Beaucoup d’étrangers viennent dans la merveilleuse Thaïlande et se conduisent comme des idiots, ils tombent amoureux d’une fille locale charmante et se marient au bout de deux semaines de romance endiablée. Le groupe des Défenseurs Étrangers Autoproclamés du Royaume (D.É.A.R.) proclament que le mariage avec une Thaïe est l’honneur suprême et qu’une telle liaison n’a pas moins de chance de réussite qu’un mariage entre occidentaux.
De plus, si l’union touche à son terme, c’est presque toujours dû exclusivement au fait d’un manque de compréhension évident de la part de l’époux occidental, de la supériorité culturelle de son irréprochable partenaire Thaïe. Vrai ou pas, la majorité des occidentaux touchés par la flèche de Cupidon, aurait besoin d’un peu plus de connaissance avant de s’engager. Apprenez d’abord, tombez amoureux ensuite.
Dans la critique de ‘Le Fric en Premier’ du Bangkok Post, Bernard Trink a écrit « Hutchinson aurait pu indiquer que la majorité de ce qu’il suggère comme ne s’appliquant qu’à Pattaya prend aussi toute sa valeur à Bangkok. » La vision de Mr Trink est correcte et ce qui s’applique aux bars de Pattaya s’applique aussi à d’autres lieux de loisirs pour adultes dans toute l’Asie. Enquêter sur chacun d’eux demanderait beaucoup de temps et d’argent donc, sauf preuve du contraire, si vous lisez ce livre dans un bar de Bangkok, Phuket, Chiang Mai, Phnom Penh ou Manille, vous pouvez, en accord avec l’avis suggéré par tous, substitué le nom de Pattaya avec celui de l’endroit où vous vous trouvez. De plus des sources dignes de foi suggèrent que les homosexuels (aucun de problème de ce côté-là), peuvent substituer le genre défini tout au long de ce livre par celui de leur partenaire et l’histoire sera pratiquement toujours la même.
J’ai demandé à une hôtesse de bar de Pattaya, si c’était vrai que le Fric était vraiment toujours en premier. Sa réponse, « Pas vrai. Pour moi le farang en premier, » m’a fait douter de mes croyances, jusqu’à ce qu’elle me rende toute ma foi et souriant avant d’ajouter, « parce qu’ils me donnent du fric. »
Pour l’auteur original, Neil Hutchinson, écrire un livre comme celui-ci n’était pas une tâche facile. Il a été obligé de faire des heures et des heures de recherches éprouvantes, assis dans les bars, à se plonger dans des chambres miteuses nuits après nuits, à se forcer à parler avec certaines des plus belles femmes du monde. C’était s’engager dans une bataille perdue d’avance contre l’alcoolisme, au point de réaliser après des heures qu’il avait utilisé le mauvais côté du stylo. C’était aussi développer des théories sur des gens et des endroits et devoir ensuite les tester à répétition pour s’assurer que le système marchait vraiment comme la théorie et ce non seulement une fois par hasard. En conséquence, il a fait des erreurs, des faux pas , des gaffes, des bourdes, parce qu’il ne suivait pas son propre avis et son instinct. Il se conduisait en ‘idiot de farang’.
Mais l’histoire d’amour avec la Thaïlande exotique, parfaite, ne déclinera jamais. Au contraire, plus on en apprend sur le pays, plus on veut en apprendre sur ce fantastique peuple que sont les Thaïs ; plus nous comprenons comment leurs systèmes efficaces fonctionnent, plus nous sommes intrigués. Il n’existe pas une personne qui soit un ‘expert’ sur la Thaïlande parce qu’ici, l’expérience est le seul professeur et le cours dure toute une vie. Quoi qu’il en soit, l’étude rend la vie intéressante donc commençons l’immersion. Prenez un tabouret de bar, commandez un verre, et faites attention.
Donnez-nous de la gaité et des rires, des femmes et du vin,
Les sermons et l’eau minérale ce sera pour demain.
Lord Byron (1788-1824) Poète Anglais
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