En 2011, la Thailande se retrouve une fois de plus sur la liste rouge de la commission américaine sur le commerce et la propriété intellectuelle (USTR), connue sous le nom de la liste de surveillance prioritaire.

La Thaïlande se retrouve donc en compagnie de onze autres pays accusés ne se pas respecter les droits de propriétés intellectuels comme la Chine, la Russie, Algérie, Argentine, Canada, Chili, Inde, Indonésie, Israël, le Pakistan et le Venezuela.

Le rapport de l’USTR estime que la Thaïlande a « fait preuve d’un engagement continu pour améliorer la protection et l’application du droit de propriété intellectuelle», mais «n’a pas réussi à faire de progrès substantiels. »

Pantip Plaza Bangkok
Pantip Plaza (photo ci-dessus) figure sur une liste mondiale de “marchés notoires” pour les marchandises piratées établie par l’USTR (United States Trade Representative)

Selon le rapport américain,  la Thaïlande n’a pas réussi à adopter les lois demandées par Washington, notamment celle visant à interdire l’utilisation de caméscopes dans les cinémas pour enregistrer des vidéos.

L’Asie semble être un terrain de plus en plus fertile pour les pirates cinématographiques. Après la Chine où des copies illégales du film The Grinch de Ron Howard avaient été vendues pour un dollar une semaine seulement après la sortie du film aux Etats-Unis le 17 novembre, c’est désormais la Thaïlande qui souffre de cette nouvelle « industrie » de l’ombre.

Dernière affaire en date, les copies pirates sur support VCD de  Bangkok Dangerous étaient en vente dans les rues les jours de sortie de ces films dans les salles thaïlandaises. Les copies nécessaires au transfert des films sur VCD avaient été volées dans un cinéma du district sud.
Cette croissance de la vente de copies de films sur format VCD, un format qui permet une lecture informatique mais également sur certains lecteurs DVD, suit l’arrivée récente et massive de lecteurs DVD et VCD chinois sur le marché thaïlandais.

Selon la  Business Software Association 90% des PC en Thaïlande contiennent des installations de logiciels illégaux. L’année dernière, ce nombre avait chuté à 75% suite aux actions de la Cyber ​​Division du crime (DPE) et son programme de lutte contre la contrefaçon, mais le piratage semble être une habitude bien ancrée chez les utilisateurs.

L’an dernier 210 entreprises ont été reconnues coupables d’utiliser des logiciels illégaux, et environ 472 millions de baht de programmes piratés installés sur leurs ordinateurs ont été constaté, a déclaré Chainarong Chareonchaiyanon, commandant adjoint de la DPE.

La plupart des raids ont eu lieu dans les zones industrielles d’Ayutthaya et de Samut Prakan. Les programmes les plus piratés sont souvent des standard de l’industrie du logiciel comme les suites bureautiques, les logiciels de conception et de divertissement, y compris Microsoft Office, AutoCAD, Autodesk et la gamme des programmes Adobe (Photoshop etc….).

1 comment
  1. bonjour je rentre de thailande et j’ai pu voir l’immensité du désastre: tout est contrefait et quand on pose des questions sur l’origine des produits en riant ils vous répondent que cela vient de chine ce qui n’est pas faux
    l’asie est bien le continent de la copie peut-etre qu’un jour ils copieront notre démocratie…..

    salut

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