Six personnes vaccinées avec le vaccin chinois Sinovac dans la province côtière orientale de la Thaïlande de Rayong, ont développé une paralysie partielle et ont dû recevoir des traitements pour dissoudre les caillots sanguins.
Selon le Dr Thiravat Hemachudha, chef du Centre des sciences de la santé des maladies infectieuses émergentes de l’Université de Chulalongkorn, toutes les personnes touchées ont maintenant récupéré et les caillots sanguins pourraient avoir été causés par un lot spécifique de vaccin.
Pendant ce temps, dans la province nord-est d’Udon Thani, le directeur de l’hôpital Udon Thani, le Dr Ruethai Watthanavinit, a récemment reçu un diagnostic positif de COVID-19, portant le nombre total de médecins infectés à huit, dont trois médecins, trois infirmières, une employée de maison. et un préposé aux patients.
50 autres personnes, considérées à risque en raison de leurs contacts étroits avec les médecins infectés, ont été mises en quarantaine dans des «hospitels», des hôtels transformés en hôpitaux de campagne.
Le défi des nouveaux variants
Aujourd’hui, le 21 avril 2021, la Thaïlande a annoncé 1458 nouveaux cas de Covid-19, soit un septième jour consécutif au delà du seuil des 1000 cas depuis le début mois d’avril: une progression rapide due surtout à la variante B117 du virus.
Les deux vaccins actuellement disponibles en Thaïlande sont Sinovac et les vaccins AstraZeneca-Oxford University.
Le vaccin chinois Sinovac est à peine efficace à 50% contre les souches normales et son efficacité diminuerait davantage face à une version mutée.
Le vaccin AstraZeneca est efficace à 81,5% dans la prévention des infections symptomatiques, mais son efficacité tombe à seulement 70,4% face à la variante britannique. Or c’est cette variante qui a été détectée dans le cluster d’infections des bars de Bangkok d’où est partie la troisième vague de Covid-19 en Thaïlande.
1 comment
Lors de la première vague, l’OMS a fait une étude car beaucoup de personnel médical était tombé malade. Le résultat est navrant, car c’est une insuffisance de connaissance des gestes de prophylaxie et le laxisme qui en est la cause.
Exemple en Belgique, les soignants mettaient le masque sous le menton, consigne mise en place bien avant l’arrivée de la covid. Ceci pour réduire la consommation de masques (réduction des coûts) en contradiction avec les recommandations OMS.
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