Les mois de décembre et janvier sont en principe connus pour être les plus agréables pour visiter la Thaïlande.
A cette époque de l’année il est possible de visiter les nombreux sites touristiques et culturels de la capitale sans trop souffrir de la chaleur.
Mais en réalité ils sont les plus dangereux pour la santé : en 2019 et 2020, Bangkok n’a enregistré que deux jours en deçà des normes admissibles pour la concentration de particules fines PM2,5.
Le niveau record de 2019 enregistré le 31 janvier 2018 (177) a été battu cette année le dès le 11 janvier avec un niveau de 180, dangereux pour toute la population.
Depuis le début l’année 2020, Bangkok n’a enregistré que deux jours de pollution satisfaisants, aux normes thaïlandaises, c’est à dire en deçà de 70.
En 2019, Bangkok a été une ville dangereuse pour la santé pendant six mois de l’année, et l’année 2020 s’annonce bien pire avec des pics de pollution sur des durées consécutives plus étendues qu’en 2019.
Selon le département de la santé de l’administration métropolitaine de Bangkok (BMA) près de 40000 personnes ont suivi un traitement médical pour des maladies respiratoires dans les hôpitaux de la capitale thaïlandaise depuis le mois de septembre de l’année dernière.
Une mise en garde du Premier ministre
Le Premier ministre Prayut Chan-o-cha a menacé lundi de poursuites judiciaires les personnes qui politisent la gestion par le gouvernement de l’épidémie de coronavirus et de la pollution par les poussières ultrafines PM2,5 pour attiser les craintes du public.
Le général Prayut a déclaré que le gouvernement mobilisait des ressources pour résoudre ces problèmes, mais ses efforts étaient entravés par des groupes de personnes cherchant à politiser ces problèmes. Il a également mis en garde contre l’utilisation abusive des médias sociaux.