Depuis 1990, on mesure l’extrême pauvreté dans le monde en développement au moyen d’une norme représentant les seuils de pauvreté enregistrés dans les pays les plus pauvres de la planète. Fixé à l’origine à un dollar par jour, le seuil international de pauvreté a été fixé par la suite à 1,08 dollar par jour.
OBJECTIF 1 : Réduire l’extrême pauvreté et la faim
Des données récentes du coût de la vie dans les pays en développement pourraient bien changer notre perception de l’ampleur et de la répartition de la pauvreté dans le monde. Toutefois, la régularité de la croissance économique affichée par toutes les régions en développement permet de penser que la pauvreté a encore eu tendance à reculer en 2007. L’objectif visant à réduire de moitié, d’ici à 2015, la proportion de la population qui vit avec moins d’un dollar par jour, reste à notre portée.
La réduction de la pauvreté est tributaire du plein emploi et d’un travail décent pour tous. Le nombre de travailleurs pauvres ayant un emploi a peu de chances de diminuer quand la productivité n’augmente pas.
Réduire de moitié, entre 1990 et 2015, la proportion de la population dont le revenu est inférieur à un dollar par jour
La croissance économique et le développement en Asie n’ont pas abouti à une répartition des revenus équitables, mais ont provoqué un élargissement de l’écart de revenu entre les différents groupes, en particulier les zones rurales isolées par rapport aux capitales ou centres économiques.
La Thaïlande a jusqu’à présent atteint le premier objectif : la proportion de personnes pauvres a fortement baissé de 33,7% en 1990 à 8,5% en 2007 avec aussi une aide par le biais des projets spéciaux entrepris par le gouvernement comme le programme de micro-crédit pour le désendettement, et le régime de santé universel.
OBJECTIF 2 : Assurer l’éducation primaire pour tous
La scolarisation est en hausse dans l’enseignement primaire, mais pas suffisamment pour garantir que tous les enfants termineront un cycle complet d’ici 2015.
D’ici à 2015, donner à tous les enfants, garçons et filles, partout dans le monde, les moyens d’achever un cycle complet d’études primaires
- L’espoir pour une éducation universelle d’ici 2015 diminue, malgré le fait que beaucoup de pays pauvres font des progrès énormes.
- L’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud abritent la grande majorité des enfants non scolarisés.
Le taux d’alphabétisation de la Thailande, proche de 90 % au primaire, est un des plus élevé de l’Asie du Sud-Est.
Selon un rapport de l’Organisation des Nations Unies (ONU), la proportion de personnes ayant accès à l’enseignement primaire a été en constante augmentation jusqu’à atteindre 89% en 2010.
Le nombre d’enfants sans instruction primaire est passé à travers le monde de 106 millions en 1999 à 69 millions en 2008.
Cependant, d’après les chiffres, 18 millions d’enfants en Asie du Sud ne sont toujours pas scolarisés
L’éducation en Thaïlande est essentiellement fournie par le gouvernement thaïlandais de la maternelle à l’école secondaire. Une éducation de base gratuite de douze ans est garantie par la Constitution, et un minimum de fréquentation scolaire de neuf ans est obligatoire.
Le taux d’alphabétisation de la Thailande, proche de 90 % au primaire, est un des plus élevé de l’Asie du Sud-Est, bien qu’il demeure relativement bas au secondaire (28 %).
La Loi sur l’éducation nationale no 2542 de 1999 réaffirme le droit de tous les citoyens thaïlandais à une instruction gratuite et une formation de qualité, pour une durée de douze ans; elle précise aussi que des efforts particuliers doivent être envisagés afin de favoriser l’éducation des enfants ayant des besoins particuliers.
La Loi sur l’éducation nationale prévoit des matières obligatoires : la langue thaïe, les mathématiques, les sciences, les études sociales, la religion et la culture, l’éducation physique et la santé, les arts, l’anglais langue étrangère. Cette loi ne mentionne que deux langues: le thaï, la langue officielle, et l’anglais, comme langue étrangère obligatoire; mais la loi mentionne occasionnellement, comme autres langues étrangères facultatives, le chinois et le malais.