Les efforts des censeurs pour filtrer le contenu de l’Internet en Thaïlande on connu un nouveau revers avec la nouvelle version du site Thaileaks, qui reprend le contenu de Wikileaks, et qui est accessible depuis la Thaïlande
http://wiki.thaileaks.info/ a réussi a prendre de vitesse le gouvernement thaïlandais qui a imposé une stricte censure sur le contenu d’internet depuis 2006.
La censure en Thaïlande s’est considérablement développée depuis environ trois ans, c’est-à-dire depuis la promulgation controversée du Computer Crime Act, une loi que les critiques et les experts disent avoir eu un impact très préjudiciable sur la liberté d’ expression dans le royaume.
La loi a été introduite en 2007 sous le gouvernement post-coup d’Etat du général Surayudh Chulanont. Dans ce contexte, elle a été immédiatement considérée comme une arme politique pour étouffer les discussions en ligne, et la critique du coup d’Etat qui a renversé l’ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra, ainsi que pour empêcher les débats sur le rôle et l’influence de l’armée et de la monarchie dans la politique.
A titre d’exemple Chiranuch Premchaiporn, directeur exécutif du site Prachatai.com a été accusée de 10 chefs d’accusation en vertu des articles 14 et 15 de la loi sur la criminalité informatique, chacun passible d’une peine de cinq ans. Son délit supposé : elle n’a rien dit ou écrit elle-même, mais elle est accusée en tant que le responsable du site en question, de n’avoir pas retiré suffisamment vite des commentaires considérés comme insultant pour la monarchie.
Par ailleurs, les journaux qui relaient l’information contenue dans les documents de WikiLeaks font également les frais de la censure dans plusieurs pays. Le Maroc a ainsi bloqué la diffusion de l’édition du quotidien français Le Monde, en date du 12 décembre, tout comme celles du journal espagnol El Pais et du quotidien arabe Al-Quds Al-Arabi, au début du mois de décembre 2010.
Ces médias avaient publié un télégramme du consulat américain de Casablanca de décembre 2009 dénonçant les tentatives de corruption de proches du roi Mohammed VI, notamment au cours de transactions immobilières
L’accès à WikiLeaks est bloqué, notamment en Chine et en Thaïlande. Au Pakistan, le site est accessible, mais des pages contenant les télégrammes liés au Pakistan sont bloquées.
note aujourd’hui Reporters Sans Frontières
Lire aussi: https://www.thailande-fr.com/politique/6355-internet-censure-thailande#ixzz18EdBXRL6
1 comment
Et un de plus ! Ce n’est pas vraiment une nouvelle version du site, juste une adresse mirroir sur un DNS et qui n’est pas spécifique à la Thailande, on peut utiliser 2194 sites « copies » aujourd’hui. Et encore plus de noms !
Ils doivent surveiller et filtrer ces 2194 sites mirroirs de Wikileaks (voir la liste sur : http://wiki.thaileaks.info/Mirrors.html ) et ce sera toujours une course de vitesse avec les « censeurs » et les diffuseurs du site.
http://wiki.thaileaks.info ne semble pas hébergé en Thailande mais chez DCS Networks AB, une société en Suede (adresse IP : 91.191.136.151 )
D’ailleurs pourquoi ne pas l’héberger sur votre site aussi 😉
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